Parmi les nouveaux produits issus de l’imagination de nos postiers, dans la série « Collector Timbré » est sorti ce 27 avril 2009 un bloc « Paris 2009 » de 10 timbres autocollants illustrés d’autant de clichés symbolisant Paris. Parmi ces symboles, nous retrouvons bien entendu le métropolitain, et plus précisément le détail d’une entrée de métro d’Hector Guimard.
Le cadrage serré du timbre présente un candélabre avec son globe rouge et l’enseigne en lave émaillée avec l’inscription « Métropolitain ». La tonalité jaune fortement marquée de l’image a peu à voir avec les couleurs du timbre émis en 1994 représentant l’écusson en fonte qui compose le garde-corps des stations. Mais quinze ans séparent ses deux timbres ; à quand la prochaine pièce du puzzle ?
Ce bloc « Paris 2009 » est disponible dans les bureaux de poste ou sur le site Internet de La Poste, et ces timbres à validité permanente vous permettront d’affranchir élégamment vos courriers.
Façade de la maison.
Notre webmestre, habitué des petites rues de Saintes en Charente-Maritime et promeneur curieux, a déniché rue Laroche une gentille maison arborant fièrement quelques fontes Guimard.
Balcon de croisée GE 130 cm (monobloc), 4 scellements GA, deux fois sur la façade.
Datant de 1912, la maison a subi une modification vers 1960. Le propriétaire a transformé l’espace d’entreposage situé sur la partie gauche en salon. Sensible à l’harmonie de la façade, il a installé sur la nouvelle baie créée la rambarde Guimard rallongée pour l’occasion de motifs vaguement dans le goût.
Balcon de croisée GE 130 cm (monobloc), deux fontes non-Guimard de part et d’autre, 4 scellements GA.
Les modèles utilisés ici figurent dans le catalogue des Fonderies de Saint-Dizier. Les références figurent en légende de chaque photo.
Balcon GF ; face : n° 2 + n° 4 + n° 1 + n° 5 + n° 2 (= 1m 73) ; 2 retours : n° 2 (38 cm).
Les Ateliers du Patrimoine de Saintes ont réalisé une plaquette sur la sauvegarde du patrimoine saintais et sur la restauration des façades du centre historique. Les fontes de la porte (que l’on voir sur la photo ci-dessous) y sont représentées en tant qu’exemple d’éléments Art nouveau, mais Guimard n’est pas cité.
Le Cercle Guimard remercie la propriétaire pour son accueil et pour les informations fournies.
Le numéro 26 de 48/14, la revue du Musée d’Orsay, nous offre deux actualités très intéressantes, sous la plume de monsieur Philippe Thiébaut, conservateur en chef.
Tout d’abord un article intitulé « Art nouveau et Revival : le décor de film dans les années 1960 en France » traitant des films qui ont utilisé ou créé des décors Art nouveau, que ce soit pour rendre l’atmosphère 1900 d’un film historique ou simplement en retirer une ambiance étrange et décalée. Bien entendu le Castel Henriette et son univers très particulier y figurent en bonne place.
Ailleurs il est question de l’entrée dans les collections du musée, par achat en 2007, de sept modèles et projets de luminaires électriques de Guimard. Il s’agit de dessins à la mine de plomb et gouache aquarellée (format approximatif : H. 30 ; L. 20 cm) présentant trois modèles de plafonniers et un modèle de lustre, ainsi que trois projets : un lustre, un plafonnier et une rampe lumineuse.
Une autre information a retenu notre attention. Il s’agit d’un support de calendrier éphéméride, en grés émaillé de la Maison Émile Muller et Cie qui a rejoint les collections du Musée d’Orsay par donation en 2007. De dimensions modestes (H. 29,5 ; L. 23,3 ; Ép. 1,7 cm), cette pièce étonnante peut être rapprochée de l’œuvre de Guimard puisque parmi les éléments décoratifs figure l’emploi du motif de chardon stylisé, créé par l’architecte pour la Grande Tuilerie d’Ivry et qu’il a utilisé sur les panneaux de céramique ornant l’hôtel Jassedé au 41 rue Chardon-Lagache en 1893.
Deux poignées de porte en laiton (H. 12 ; L. 5,8 cm) sont acquises par donation par le Musée d’Orsay.
Il s’agit d’un modèle créé vers 1909-1910, d’un graphisme simplifié contrairement aux créations contemporaines au Castel Béranger.
Quatre membres du Cercle Guimard se sont rendu ce dimanche à l’église Saint-Vincent-de-Paul de Clichy, pour approcher l’orgue.
Celui-ci n’est autre que celui élaboré par Guimard pour la salle de concert Humbert-de-Romans, vendue aux enchère en 1904 et détruite en 1905 après moins de trois ans d’existence. L’orgue n’était cependant pas encore installé lors de l’inauguration.
Un important travail de menuiserie avait été nécessaire pour adapter l’orgue dans l’église de Clichy. Il est difficile d’appréhender l’harmonie et l’originalité du meuble dans un espace plus réduit que la salle Humbert-de-Romans pour lequel il n’a pas été conçu.
D’après monsieur Bernard-François Marle-Ouvrard, l’organiste, la console serait également d’origine.
Le Cercle Guimard le remercie pour son accueil chaleureux.
La revue du Musée d’Orsay, 48/14, fait mention, dans son numéro 25, de l’acquisition, par achat en 2006, d’un panneau de tenture murale en soie d’Hector Guimard.
Cet objet de grande dimension (H. 165 ; L. 130 cm) et en excellent état de conservation a été réalisé en soie brochée dans des tons beiges et crèmes avec des reflets argentés par la Maison Cornille frères. Il se peut qu’il ait été présenté dans le pavillon Style Guimard lors de la première Exposition Internationale de l’Habitation, au Grand Palais en 1903. En effet, Guimard cite Cornille dans la liste de ses collaborateurs pour le pavillon, et la tenture porte une étiquette avec la mention « composition de /Hector Guimart [sic] / 1903 ».
Durant l’été 2007, le Cercle Guimard a été averti par un correspondant de la présence d’une tombe signée Hector Guimard à Bléré dans l’Indre-et-Loire, non loin d’Amboise et Chenonceau. Datant de 1897 et contemporaine du Castel Béranger, la sépulture de Nelly Chaumier nous apparaît dans l’œuvre funéraire de l’architecte comme la première tombe bénéficiant véritablement d’un traitement graphique Art nouveau.
Plus classique dans sa conception que la tombe Obry-Jassedé ou la tombe Caillat– dans la combinaison de la pierre tombale et de la stèle notamment–, sa plastique est cependant bien représentative des recherches formelles que Guimard mène alors pour le Castel Béranger, dans l’élaboration d’un alphabet proprement Art nouveau par exemple, et surtout dans le jeu des plissements organiques où semble s’esquisser une croix.
Cette tombe, recherchée depuis longtemps par les passionnés de l’architecte, n’était jusqu’alors connue que par six dessins appartenant au fonds Guimard du Musée d’Orsay– parler de cinq études serait d’ailleurs plus juste tant la silhouette de la tombe dessinée est différente de la réalisation ; par contre le dessin pour la calligraphie de l’épithaphe « ICI REPOSE NELLY CHAUMIER 1839-1897 » est, quant à lui, identique à l’inscription existante.
Du 7 juillet au 2 septembre 2007, le Cercle Guimard et le Ministère de l’Education nationale organisent tous les samedis et dimanches des visites guidées du quartier d’Auteuil comprenant les principaux édifices d’Hector Guimard.
Départs prévus à 11 h, 15 h et 17 h à l’hôtel Mezzara (visite libre et gratuite des intérieurs), sis au 60 rue la Fontaine (Paris XVIe). Tarif : 5 €.
Réservations conseillées au 06 08 50 71 82.
Vous pouvez recevoir les objets par colis ou vous déplacer au domicile de Frédéric Descouturelle, secrétaire de l'association.
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Actuellement, seul le règlement par chèque est possible. Les chèques seront à libeller au nom de : « Le Cercle Guimard ».
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