Le Cercle Guimard est heureux de vous annoncer que nous avons obtenu à nouveau la possibilité d’accueillir le public au sein de l’Hôtel Mezzara pour les Journées Européennes du Patrimoine, les 15 et 16 septembre prochains.
Horaires :
– samedi 15 septembre 2018 de 10h à 22h ;
– dimanche 16 septembre 2018 de 10h à 18h.
Grâce à la collection de céramiques de l’un de nos fidèles adhérents, l’occasion s’est présentée d’y organiser également une exposition intitulée :
Nous y présenterons un sujet tout à fait nouveau : l’édition par des faïenceries industrielles de cache-pots, de vases et de jardinières dérivés des trois modèles créés par Guimard et édités par la Manufacture de Sèvres : le cache-pot de Chalmont et le vase de Cerny (en 1900) ainsi que la jardinière des Binelles (en 1902).
Pour accompagner cette exposition, nous publions et vendrons sur place (à prix modique) un journal de l’exposition.
Ce dernier fait le tour complet de la question et montre la filiation entre les premières créations de vases par Guimard à partir de 1896 et ces trois œuvres majeures qui sont décrites et analysées.
Leurs « avatars », ensuite édités par la faïencerie De Bruyn à Lille, Keller & Guérin à Lunéville, Massier à Golfe-Juan ou la SAPCR à Rambervillers, en constituent des démarques populaires plus ou moins largement répandues, diffusées avec ou sans le consentement de l’architecte, mais qui témoignent de son réel impact dans ce domaine au lendemain de l’Exposition universelle de Paris en 1900.
Comme il est de coutume pour les Journées Européennes du Patrimoine, l’entrée de l’exposition sera libre.
Avec le soutien de la ville de Paris, du service local du domaine de Paris, du ministère de l’Éducation nationale et du lycée d’état Jean Zay.
L’Assemblée Générale Ordinaire a été convoquée le 29 janvier 2018 par le Président de l’association par courriels et courriers et s’est tenue le 17 février 2018 à la salle des fêtes de la mairie du XVIe arrondissement de Paris à partir de 10 h.
76 adhérents était présents et 65 adhérents s’étaient fait représenter par des pouvoirs, soit un total de 141 adhérents. Les statuts de l’association ne prévoyant pas de quorum, l’assemblée délibérait valablement.
Le bilan de l’année 2017, cent cinquantenaire de Guimard, a été présenté par plusieurs membres du bureau.
Olivier Pons a tout d’abord commenté l’augmentation du nombre d’adhérents qui est passé de 185 en fin décembre 2016 à 431 en fin décembre 2017. Le nombre d’adhérents à jour de cotisation 2018 la veille de l’AG se montait à 368 (il est à ce jour à plus de 400).
Les vice-présidents, Nicolas Horiot et Bruno Dupont, ont présenté l’événement phare qu’a été l’exposition « Hector Guimard précurseur du design » qui s’est tenue à l’hôtel Mezzara les samedis et dimanches du 16 septembre au 9 décembre 2017. Cette exposition qui devait initialement se tenir à la mairie du XVIe arrondissement a finalement trouvé sa place à l’hôtel Mezzara ce qui n’a pas été pour rien dans son succès. Elle a représenté un gros risque pour notre association, mais sa fréquentation a rapidement dépassé nos espérances (plus de 13 000 visiteurs) et nous a amené une sécurité financière, une notoriété accrue et par conséquence un grand nombre de nouveaux adhérents. Nicolas Horiot a détaillé la scénographie de l’exposition, les maquettes présentées et en particulier la nouvelle maquette des ateliers Guimard (avenue Perrichont prolongée) réalisée par Dominique Magdelaine, les activités réalisées pendant l’exposition comme les visites guidées, la revue de pressse, puis la comptabilité de l’exposition.
Le trésorier, Frédéric Descouturelle, a présenté le bilan financier de l’association.
Le compte bancaire courant avait un solde fin 2016 de 1767, 13 €
Les entrées sur ce compte en 2017 se sont montées à 86 716, 33 € dont
– cotisations : 7 090 €
– visites : 1 110 €
– ventes : 930 €
– virement livret A : 3 000 €
– exposition : 73 436, 20 €
Les sorties sur ce compte en 2017 se sont montées à 33 135, 56€ dont : visites : 860 €
– exposition : 28 982, 19 €
Le solde fin 2017 du compte bancaire se montait à 55 347, 90 €
Les espèces avait un solde fin 2016 de 143, 20 €
Les entrées en espèces en 2017 se sont montées à 1065 € dont :
– cotisations : 930 €
Les sorties en espèces en 2017 se sont montées à 78, 08 €
Le solde fin 2017 des espèces se montait à 1 130, 12€
Le livret A de l’association avait un solde fin 2016 de 3 000 €
Les entrées 2017 se sont montées à 11,74 € (intérêts)
Les sorties 2017 se sont montées à 3 000 € (le livret a été vidé avant l’exposition pour pouvoir disposer de trésorerie)
Le solde fin 2017 du livret A se montait à 11,74 €
Le solde des entrées et des sorties 2017 se montait à 51 579, 43 €
Le total des avoirs fin 2017 se montait à 56 489, 76 € (il était de 4883, 23 € au 31/12/2016).
Arnaud Rodriguez a présenté le bilan du site internet du Cercle Guimard, ainsi que les comptes Facebook, Twitter et Instagram qu’il anime en détaillant les caractéristiques de chacun et les nouveautés mises en œuvre (comme des traductions en japonais). Là aussi, l’exposition a eu un effet déterminant dans l’augmentation de la fréquentation de ces outils. Pour le site internet, le nombre d’inscrits à notre liste de diffusion est passé de 430 inscrits le 15 septembre 2017 à 1132 le 9 février 2018. Le compte Facebook totalisait 106 « J’aime la page » le 1er janvier 2016 et 447 le 9 février 2108. Le compte Instagram est passé de 70 abonnés le 1er septembre 2017 à 434 abonnés (+20 par semaine) le 9 février 2018.
Les perspectives pour 2018 sont d’afficher sur le site certains contenus diffusés sur les réseaux sociaux ; créer un compte sur helloasso pour faciliter les dons ; donner des informations dans d’autres langues (cf. japonais) sur le rôle de l’association, la biographie et la chronologie d’Hector Guimard, le projet Mezzara, les localisations, le métropolitain ; offrir des contenus spécifiques pour nos adhérents ; ouvrir le site web à la grande famille de l’Art nouveau et faire appel à des contributeurs extérieurs.
Agathe Bigand-Marion, assistée par Louise Legeleux a présenté l’activité des visites guidées en rappelant les parcours actuellement organisés : ceux consacrés à l’œuvre d’Hector Guimard dans le XVIe arrondissement, et la série des parcours intitulés « Guimard et ses contemporains ». Pour 2018 de nouvelles conférencières devraient créer de nouveaux parcours qui seront annoncés par le biais du site internet.
Olivier Pons a présenté une acquisition faite par le Cercle Guimard : un catalogue de la société Lincrusta Walton Française qui contient deux modèles de Guimard. Son achat, négocié sur eBay, offrait une opportunité documentaire s’accordant bien avec le thème de l’exposition.
Frédéric Descouturelle a rappelé brièvement rappelé les différentes reproductions que commercialise le Cercle Guimard : le papier peint des chambres du Castel Béranger (en deux jeux de couleurs), l’ensemble rosace et poignée palière du Castel Béranger transformé en béquille et tiré en bronze, un autre modèle de béquille du Castel Béranger tirée en bronze, le modèle de bouton de porte du Castel Béranger tiré en bronze ainsi que le système de crémone du Castel Béranger tiré en bronze avec tringles recoupables. Les chiffres en fonte constituent un bon succès de vente. Le chiffre 1 étant épuisé et le 4 ayant été médiocrement reproduit, nous avons demandé à Emilie Dominey d’envisager de recréer des modèles utilisables pour constituer un outil de fonderie. Elle a présenté l’état de son travail en exposant les difficultés liées à l’agrandissement qui doit compenser les réductions successives induites par le travail de la terre et par les opérations de fonderie. De plus, le style de Guimard, redoutablement complexe dans ses volumes, rend ce travail particulièrement délicat. Suite à une intervention, il a été précisé que les éventuels retirages en fonte seraient marqués ou exécutés en fonte d’aluminium pour éviter de les confondre avec des originaux ou des reproductions plus récentes.
Le bilan de l’année 2017 se concluait par la proposition de nomination au titre de membres d’honneur du Cercle Guimard de deux de nos adhérents, pionniers dans la redécouverte de l’œuvre de l’architecte : Alain Blondel et Laurent Sully Jaulmes. Notre association qui tient à faire le lien entre toutes les générations de chercheurs et d’amateurs de l’œuvre de Guimard est heureuse de leur rendre ce modeste hommage.
Invitée à voter à main levée, l’assemblée approuvait ces nominations ainsi que le bilan de l’année 2017.
Pour le renouvellement par tiers du Conseil d’Administration, Agathe Bigand-Marion avait souhaité quitter le CA en raison des règles imposées par nos nouveaux statuts qui empêchent la rétribution des membres du CA alors qu’elle reçoit une rétribution pour les visites guidées. Elle reste malgré tout étroitement impliquée dans le fonctionnement du Cercle Guimard. Pour la remplacer, le bureau a proposé de nommer au CA Marie-Claude Paris dont les dernières contributions ont été très appréciées. Les quatre autres membres du CA dont les mandats venaient à échéance étaient Françoise Aubry, Alain Blondel, Nathalie Caclard et Frédéric Descouturelle. Ils étaient réélus, ainsi que Marie-Claude Paris, à l’unanimité des votants. Le Conseil d’Administration est à présent constitué des personnes suivantes : Françoise Aubry, Marie-Claude Paris, Alain Blondel, Nathalie Caclard et Frédéric Descouturelle, Bruno Dupont, Nicolas Horiot, Peggy Laden, Jean-Pierre Lyonnet, Hadge Madoui, Olivier Pons, Dominique Magdelaine, Arnaud Rodriguez, Paul Smith, Laurent Sully-Jaulmes, et Georges Vigne.
Trois conférences étaient ensuite prévues au programme, mais faute de temps seules les deux premières ont pu être prononcées.
Olivier Barancy assisté de Christophe Lavirotte, tous deux animateurs de l’association Jules Lavirotte architecte et organisateurs d’une exposition remarquée en mars 2017 à la fondation Taylor, ont retracé la vie et la carrière de cet architecte contemporain de Guimard et comptant parmi les précurseurs de l’Art nouveau en France. Olivier Barancy est aussi cosignataire avec Yves Lavirotte de la seule monographie consacrée à ce jour à Jules Lavirotte.
Eloïse Fesli, doctorante en histoire de l’art a donné un panorama fouillé de l’Art nouveau à Istanbul. Ce sujet peu connu réserve de belles surprises dont la moindre n’est pas l’origine italienne de cet engouement des classes favorisée stambouliotes pour le nouveau style grâce au talentueux architecte Raimondo d’Aronco.
La conférence de Frédéric Descouturelle sur quelques singularités du métro de Guimard est reportée à une date future.
Les dernières minutes de l’assemblée étaient consacrées à l’évocation du devenir de l’hôtel Mezzara et de la possibilité qu’aurait le Cercle Guimard de s’en voir confier tout ou partie de la gestion. Nicolas Horiot et Bruno Dupont ont détaillé les démarches entreprises et les voies d’action possibles sans cacher le fait qu’un mécénat nous est indispensable tout comme le passage de l’association au statut RUP.
L’organisation d’un évènement festif dans le courant de l’année a été évoqué pour permettre aux adhérents de se rencontrer.
L’assemblée se séparait trois heures après le début de la séance sans avoir eu le temps de procéder aux habituelles questions du public mais en se promettant de se revoir rapidement.
Le bureau du Cercle Guimard
Merci à Ibo Ogretmen pour ses photos.
Conformément à l’article 8 de ses statuts, le Cercle Guimard organise son Assemblée Générale Ordinaire le samedi 17 février 2018, de 10h à 12h
Salle des fêtes de la mairie du XVIe arrondissement de Paris,
71 Avenue Henri Martin,
métro rue de la Pompe,
RER Henri Martin.
À l’ordre du jour :
La réunion est ouverte à tous nos sympathisants mais ne pourront voter que les adhérents à jour de cotisation en 2018.
Si vous n’avez pas encore renouvelé votre cotisation pour 2018, vous pouvez dès à présent l’envoyer par courrier au trésorier à l’aide du bulletin d’adhésion à télécharger.
Vous pourrez également renouveler votre adhésion 2018 sur place en vous présentant aux membres du bureau à partir de 9h 30.
Un reportage sur Hector Guimard réalisé par Julie Delettre a été diffusé le 30 janvier 2018, à 16h30, dans l’émission « Invitation au Voyage » de la chaîne Arte.
Plusieurs membres du Cercle Guimard avaient été interviewés à l’automne dernier, avant le début de l’exposition à l’hôtel Mezzara.
Le reportage est à voir durant deux mois à cette adresse (à partir de 18min) :
https://www.arte.tv/fr/videos/078727-017-A/invitation-au-voyage/
Cette diffusion vient compléter un premier reportage, diffusé dans le journal d’Arte le 26 décembre 2017, consultable sur le site web :
https://www.arte.tv/
Avec plus de 13 000 visiteurs, l’exposition « Hector Guimard, précurseur du design » a rencontré un immense succès ! Merci à toutes et à tous !
Passionné(e)s, curieux, étudiant(e)s, architectes, habitant(e)s du quartier, amis du musée d’Orsay ou du musée des Arts décoratifs… c’est un public d’une grande diversité qui a franchi les portes du 60, rue Jean de La Fontaine, dans le 16e arrondissement à Paris, chaque week-end du 16 septembre au 9 décembre.
Dès l’ouverture, lors des Journées européennes du Patrimoine, un millier de visiteurs se pressaient pour découvrir l’exposition et son écrin, l’hôtel Mezzara, construit en 1910 par la grande figure de l’art nouveau parisien. Très vite, le bouche à oreille a fonctionné, le mouvement était lancé… Dès lors, les files d’attente se sont allongées, rythmant chacun des 11 week-ends. Merci à ces nombreux visiteurs patients, à tous ces amateurs dopés à la curiosité, à tous ceux qui espéraient depuis longtemps admirer le lieu. Dans leur écrasante majorité, ils se sont déclarés ravis de cette découverte : c’est une immense satisfaction pour notre association. Leur soutien, désormais acquis, est précieux pour accompagner le projet d’offrir à l’hôtel Mezzara un rôle à sa mesure.
Le Cercle Guimard envoie un clin d’œil amical et un remerciement sincère aux nombreux journaux, magazines, blogs, sites web ou profils sur les réseaux sociaux qui ont annoncé et soutenu l’événement. L’aventure n’est pas terminée, avec de nouvelles parutions dans la presse, quelques Instagramers encore fervents, et par exemple un reportage sur Arte dans quelques jours. N’hésitez pas à nous retrouver sur Facebook, Twitter ou Instagram, pour en savoir plus.
Enfin, le Cercle Guimard remercie les partenaires et soutiens sans qui le projet n’aurait pas été possible :
France Domaine, Ministère de l’Education nationale, Lycée d’état Jean Zay, Mairie de Paris, Mairie du 16ème arrondissement, Archives nationales, Archives de la ville de Paris, Musée et bibliothèque des Arts décoratifs, Musée d’Orsay, Musée de Saint-Dizier, Musée Horta, Réseau Art nouveau Network (Bruxelles), Route européenne de l’Art nouveau (Barcelone), Dartagnans et ses donateurs, Scyna 4.
L’inauguration de la restauration et de la transformation de la Casa Vicens a eu lieu le 14 novembre à Barcelone, deux jours avant son ouverture au public. Notre amie Teresa Sala, professeur d’histoire de l’art à l’Université de Barcelone nous a adressé quelques photos ainsi que les amitiés de l’équipe en charge de la gestion de la maison.
Ce projet avait fait l’objet d’un article en septembre, le Cercle Guimard ayant été sollicité pour collaborer sur la maquette de l’hôtel Jassedé.
Tout à côté de la maquette de la maison et studio de Frank Lloyd Wright à Oak Park, Chicago, la maquette de l’hôtel Jassedé de Guimard est donc bien en place dans l’espace muséal qui occupe la partie droite de la maison (celle qui n’a pas été construite par Gaudì).
En effet, à l’occasion de l’ouverture, l’exposition permanente intitulée « La primera casa, la casa propia, la casa manifiesto » (que l’on pourrait traduire en français : « La première maison, la maison à soi, la maison manifeste« ) propose de replacer Gaudi dans le contexte international. L’exposition présente donc des maisons construites par des Américains de la première génération du mouvement moderne (Richardson, Sullivan et Wright), des architectes européens de la même génération que Gaudi (Berlage, Wagner, etc.), et les principaux représentants du mouvement Art nouveau (Horta, Guimard, Mackintosh et Olbrich).
Notre association avait été invitée, le 13 octobre 2017, à participer à une journée d’études autour d’Hector Guimard organisée par le musée des Arts Décoratifs, afin de faire le point sur la recherche actuelle.
Cette journée était à l’initiative de Mme Evelyne Possémé, conservatrice en chef du département Art nouveau et de M. Philippe Thiébaut, conservateur général honoraire du patrimoine.
La maison de vente aux enchères Million organise une vacation entièrement consacrée à l’Art nouveau à l’Hôtel Drouot, salle 14, le jeudi 7 décembre.
Parmi les 152 lots, 12 sont attribués à Hector Guimard et comprennent surtout des éléments de quincaillerie et des fontes ornementales.
Notre attention a été attirée par les lots 136 et 137 dont l’attribution ou la notice nous semblaient problématiques. Elles ont, depuis, été revues (voir addenda en fin d’article).
Le lot 136 est une suite de 10 chiffres en fontes destinés à la numérotation des maisons, estimée à 5-6000 €. Facilement reconnaissables par leur aspect de surface, ils sont identiques à ceux que nous vendons au prix de 30 euros pièce. Tous proviennent de l’important lot réédité à partir de la fin des années 80 par la fonderie de Saint-Dizier, par surmoulage de tirages anciens (les contre-modèles d’origine ayant été vendus en 1971 à la Fondation De Menil à Houston.) Le chiffre 4 qui — faute de tirage ancien — avait été recréé de façon un peu malhabile par la fonderie, est encore plus reconnaissable. Toutes les informations concernant ces chiffres sont regroupées dans notre article :
Chiffres Guimard en fonte : tirages anciens ou modernes ?
Le lot 137 est un modèle d’horloge boulangère (c’est à dire suspendue par une chaîne). L’exemplaire proposé par Millon est déjà passé en vente à l’Hôtel Drouot chez Ader le 25 mai 2012 (lot n° 207) avec la qualification “d’après Guimard”. Elle porte l’inscription “G. Cuspinera/Barcelona” qui était un important bijoutier-horloger de la capitale catalane.
La maison Millon avait vendu des modèles identiques (l’inscription mise à part) à plusieurs reprises : le 23 mars 2005 à l’Hôtel Drouot, salle 1 ; le 23 mars 2011 à l’Hôtel Drouot (lot n° 206) ; le 24 avril 2013 à l’Hôtel Drouot, salle 7 ; revendue le 7 octobre 2013 à l’Hôtel Drouot, salle 1, en les attribuant à chaque fois à Hector Guimard.
Grâce à des recherches qui se sont étendues sur plusieurs années nous avons pu faire un point complet sur les deux modèles (le petit et le grand) de ces horloges boulangères qui étaient couramment attribuées à Guimard et dont nous savons à présent qu’elles étaient fabriquée par l’horloger Farcot à Paris. Toutes ces informations sont disponibles dans notre article :
Ceci n’est pas un Guimard : horloges boulangères
Les chiffres Guimard devraient être clairement signalés comme étant des tirages modernes obtenus par surmoulage de tirages anciens. Quant à l’horloge Farcot, elle ne devrait pas être attribuée à Guimard, ni “d’après Guimard”, ni “dans le goût de Guimard” mais comme une “horloge Farcot de style Art nouveau”.
Addenda du 7 décembre 2107
Lors de la vacation, les chiffres ont été oralement qualifiés de « rééditions ». Mis à prix à 3000 €, leur prix d’adjudication est monté à 4000 € + 30% de frais = 5200 €.
Quant à l’horloge boulangère, elle a été oralement signalée comme « modèle Art nouveau » et non plus comme une œuvre de Guimard. Mise à prix à 4000 €, elle n’a pas trouvé d’enchérisseur.
Addenda du 14 décembre 2107
L’horloge boulangère a finalement été vendue, après la vente aux enchères, pour 6500 €.
F.D.
Vous pouvez recevoir les objets par colis ou vous déplacer au domicile de Frédéric Descouturelle, secrétaire de l'association.
Recevoir les objets par colis
Prix du transport en sus.
Actuellement, seul le règlement par chèque est possible. Les chèques seront à libeller au nom de : « Le Cercle Guimard ».
Merci d'envoyer un message pour passer commande.
Se déplacer au domicile de notre trésorier, à Montreuil (métro Robespierre).
Vous pouvez prendre rendez-vous par courriel pour venir un vendredi après-midi ou un samedi matin. Dans ce cas, le règlement en espèces est possible.
Vous pouvez réaliser un règlement unique comprenant l’achat et la cotisation.