L’Assemblée Générale Ordinaire a été convoquée le 29 janvier 2018 par le Président de l’association par courriels et courriers et s’est tenue le 17 février 2018 à la salle des fêtes de la mairie du XVIe arrondissement de Paris à partir de 10 h.
76 adhérents était présents et 65 adhérents s’étaient fait représenter par des pouvoirs, soit un total de 141 adhérents. Les statuts de l’association ne prévoyant pas de quorum, l’assemblée délibérait valablement.
Le bilan de l’année 2017, cent cinquantenaire de Guimard, a été présenté par plusieurs membres du bureau.
Olivier Pons a tout d’abord commenté l’augmentation du nombre d’adhérents qui est passé de 185 en fin décembre 2016 à 431 en fin décembre 2017. Le nombre d’adhérents à jour de cotisation 2018 la veille de l’AG se montait à 368 (il est à ce jour à plus de 400).
Les vice-présidents, Nicolas Horiot et Bruno Dupont, ont présenté l’événement phare qu’a été l’exposition « Hector Guimard précurseur du design » qui s’est tenue à l’hôtel Mezzara les samedis et dimanches du 16 septembre au 9 décembre 2017. Cette exposition qui devait initialement se tenir à la mairie du XVIe arrondissement a finalement trouvé sa place à l’hôtel Mezzara ce qui n’a pas été pour rien dans son succès. Elle a représenté un gros risque pour notre association, mais sa fréquentation a rapidement dépassé nos espérances (plus de 13 000 visiteurs) et nous a amené une sécurité financière, une notoriété accrue et par conséquence un grand nombre de nouveaux adhérents. Nicolas Horiot a détaillé la scénographie de l’exposition, les maquettes présentées et en particulier la nouvelle maquette des ateliers Guimard (avenue Perrichont prolongée) réalisée par Dominique Magdelaine, les activités réalisées pendant l’exposition comme les visites guidées, la revue de pressse, puis la comptabilité de l’exposition.
Le trésorier, Frédéric Descouturelle, a présenté le bilan financier de l’association.
Le compte bancaire courant avait un solde fin 2016 de 1767, 13 €
Les entrées sur ce compte en 2017 se sont montées à 86 716, 33 € dont
– cotisations : 7 090 €
– visites : 1 110 €
– ventes : 930 €
– virement livret A : 3 000 €
– exposition : 73 436, 20 €
Les sorties sur ce compte en 2017 se sont montées à 33 135, 56€ dont : visites : 860 €
– exposition : 28 982, 19 €
Le solde fin 2017 du compte bancaire se montait à 55 347, 90 €
Les espèces avait un solde fin 2016 de 143, 20 €
Les entrées en espèces en 2017 se sont montées à 1065 € dont :
– cotisations : 930 €
Les sorties en espèces en 2017 se sont montées à 78, 08 €
Le solde fin 2017 des espèces se montait à 1 130, 12€
Le livret A de l’association avait un solde fin 2016 de 3 000 €
Les entrées 2017 se sont montées à 11,74 € (intérêts)
Les sorties 2017 se sont montées à 3 000 € (le livret a été vidé avant l’exposition pour pouvoir disposer de trésorerie)
Le solde fin 2017 du livret A se montait à 11,74 €
Le solde des entrées et des sorties 2017 se montait à 51 579, 43 €
Le total des avoirs fin 2017 se montait à 56 489, 76 € (il était de 4883, 23 € au 31/12/2016).
Arnaud Rodriguez a présenté le bilan du site internet du Cercle Guimard, ainsi que les comptes Facebook, Twitter et Instagram qu’il anime en détaillant les caractéristiques de chacun et les nouveautés mises en œuvre (comme des traductions en japonais). Là aussi, l’exposition a eu un effet déterminant dans l’augmentation de la fréquentation de ces outils. Pour le site internet, le nombre d’inscrits à notre liste de diffusion est passé de 430 inscrits le 15 septembre 2017 à 1132 le 9 février 2018. Le compte Facebook totalisait 106 « J’aime la page » le 1er janvier 2016 et 447 le 9 février 2108. Le compte Instagram est passé de 70 abonnés le 1er septembre 2017 à 434 abonnés (+20 par semaine) le 9 février 2018.
Les perspectives pour 2018 sont d’afficher sur le site certains contenus diffusés sur les réseaux sociaux ; créer un compte sur helloasso pour faciliter les dons ; donner des informations dans d’autres langues (cf. japonais) sur le rôle de l’association, la biographie et la chronologie d’Hector Guimard, le projet Mezzara, les localisations, le métropolitain ; offrir des contenus spécifiques pour nos adhérents ; ouvrir le site web à la grande famille de l’Art nouveau et faire appel à des contributeurs extérieurs.
Agathe Bigand-Marion, assistée par Louise Legeleux a présenté l’activité des visites guidées en rappelant les parcours actuellement organisés : ceux consacrés à l’œuvre d’Hector Guimard dans le XVIe arrondissement, et la série des parcours intitulés « Guimard et ses contemporains ». Pour 2018 de nouvelles conférencières devraient créer de nouveaux parcours qui seront annoncés par le biais du site internet.
Olivier Pons a présenté une acquisition faite par le Cercle Guimard : un catalogue de la société Lincrusta Walton Française qui contient deux modèles de Guimard. Son achat, négocié sur eBay, offrait une opportunité documentaire s’accordant bien avec le thème de l’exposition.
Frédéric Descouturelle a rappelé brièvement rappelé les différentes reproductions que commercialise le Cercle Guimard : le papier peint des chambres du Castel Béranger (en deux jeux de couleurs), l’ensemble rosace et poignée palière du Castel Béranger transformé en béquille et tiré en bronze, un autre modèle de béquille du Castel Béranger tirée en bronze, le modèle de bouton de porte du Castel Béranger tiré en bronze ainsi que le système de crémone du Castel Béranger tiré en bronze avec tringles recoupables. Les chiffres en fonte constituent un bon succès de vente. Le chiffre 1 étant épuisé et le 4 ayant été médiocrement reproduit, nous avons demandé à Emilie Dominey d’envisager de recréer des modèles utilisables pour constituer un outil de fonderie. Elle a présenté l’état de son travail en exposant les difficultés liées à l’agrandissement qui doit compenser les réductions successives induites par le travail de la terre et par les opérations de fonderie. De plus, le style de Guimard, redoutablement complexe dans ses volumes, rend ce travail particulièrement délicat. Suite à une intervention, il a été précisé que les éventuels retirages en fonte seraient marqués ou exécutés en fonte d’aluminium pour éviter de les confondre avec des originaux ou des reproductions plus récentes.
Le bilan de l’année 2017 se concluait par la proposition de nomination au titre de membres d’honneur du Cercle Guimard de deux de nos adhérents, pionniers dans la redécouverte de l’œuvre de l’architecte : Alain Blondel et Laurent Sully Jaulmes. Notre association qui tient à faire le lien entre toutes les générations de chercheurs et d’amateurs de l’œuvre de Guimard est heureuse de leur rendre ce modeste hommage.
Invitée à voter à main levée, l’assemblée approuvait ces nominations ainsi que le bilan de l’année 2017.
Pour le renouvellement par tiers du Conseil d’Administration, Agathe Bigand-Marion avait souhaité quitter le CA en raison des règles imposées par nos nouveaux statuts qui empêchent la rétribution des membres du CA alors qu’elle reçoit une rétribution pour les visites guidées. Elle reste malgré tout étroitement impliquée dans le fonctionnement du Cercle Guimard. Pour la remplacer, le bureau a proposé de nommer au CA Marie-Claude Paris dont les dernières contributions ont été très appréciées. Les quatre autres membres du CA dont les mandats venaient à échéance étaient Françoise Aubry, Alain Blondel, Nathalie Caclard et Frédéric Descouturelle. Ils étaient réélus, ainsi que Marie-Claude Paris, à l’unanimité des votants. Le Conseil d’Administration est à présent constitué des personnes suivantes : Françoise Aubry, Marie-Claude Paris, Alain Blondel, Nathalie Caclard et Frédéric Descouturelle, Bruno Dupont, Nicolas Horiot, Peggy Laden, Jean-Pierre Lyonnet, Hadge Madoui, Olivier Pons, Dominique Magdelaine, Arnaud Rodriguez, Paul Smith, Laurent Sully-Jaulmes, et Georges Vigne.
Trois conférences étaient ensuite prévues au programme, mais faute de temps seules les deux premières ont pu être prononcées.
Olivier Barancy assisté de Christophe Lavirotte, tous deux animateurs de l’association Jules Lavirotte architecte et organisateurs d’une exposition remarquée en mars 2017 à la fondation Taylor, ont retracé la vie et la carrière de cet architecte contemporain de Guimard et comptant parmi les précurseurs de l’Art nouveau en France. Olivier Barancy est aussi cosignataire avec Yves Lavirotte de la seule monographie consacrée à ce jour à Jules Lavirotte.
Eloïse Fesli, doctorante en histoire de l’art a donné un panorama fouillé de l’Art nouveau à Istanbul. Ce sujet peu connu réserve de belles surprises dont la moindre n’est pas l’origine italienne de cet engouement des classes favorisée stambouliotes pour le nouveau style grâce au talentueux architecte Raimondo d’Aronco.
La conférence de Frédéric Descouturelle sur quelques singularités du métro de Guimard est reportée à une date future.
Les dernières minutes de l’assemblée étaient consacrées à l’évocation du devenir de l’hôtel Mezzara et de la possibilité qu’aurait le Cercle Guimard de s’en voir confier tout ou partie de la gestion. Nicolas Horiot et Bruno Dupont ont détaillé les démarches entreprises et les voies d’action possibles sans cacher le fait qu’un mécénat nous est indispensable tout comme le passage de l’association au statut RUP.
L’organisation d’un évènement festif dans le courant de l’année a été évoqué pour permettre aux adhérents de se rencontrer.
L’assemblée se séparait trois heures après le début de la séance sans avoir eu le temps de procéder aux habituelles questions du public mais en se promettant de se revoir rapidement.
Le bureau du Cercle Guimard
Merci à Ibo Ogretmen pour ses photos.
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