Achetez un (ou plusieurs) exemplaire(s) du livre sur l’hôtel Mezzara et faites-vous livrer à domicile.
Après le succès des Journées Européennes du Patrimoine au cours desquelles a été lancé le livre consacré à l’hôtel Mezzara, nous nous proposons de l’acquérir par correspondance.
Son prix est de 20 € (15 € pour les adhérents) auxquels s’ajoutent des frais d’emballage et des frais postaux : 9 € pour la France, 5 € pour les pays de la Communauté Européenne, 7 € pour le reste du monde (moins cher qu’en France en raison du tarif spécial « Livres et brochures » qui promeut le rayonnement culturel de notre beau pays dans le monde).
Les frais d’envoi sont identiques pour un lot de deux livres.
Vous pouvez demander l’envoi joint du journal de l’exposition 2018 « Guimard & Avatars » en ajoutant 2 euros (sans frais d’envoi supplémentaire).
Merci d’envoyer vos coordonnées et un chèque à notre adresse :
Le Cercle Guimard / Le Castel Béranger / 14 rue Jean de La Fontaine / 75016 Paris
Le paiement par virement est possible, sur demande, à l’adresse : o.pons@lecercleguimard.fr qui vous indiquera l’IBAN du compte bancaire de notre association.
Vous trouvez le livre dans les librairies suivantes :
L’hôtel Mezzara ouvrait à nouveau ses portes le week-end dernier à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Le succès fut une nouvelle fois au rendez-vous avec plus de 1300 visiteurs venus découvrir (ou redécouvrir) l’hôtel particulier et l’exposition « Guimard & Avatars« . Un grand merci à eux.
Certains sont repartis avec le livre sur l’hôtel Mezzara, présenté en avant-première, et le journal de l’exposition, ravis d’emporter avec eux un souvenir des lieux. D’autres ont rejoint pour la première fois Le Cercle Guimard. Nous leur souhaitons la bienvenue.
Nous remercions également les institutions, les particuliers et les collectionneurs qui ont permis la réalisation de cet événement par leur soutien ou leur prêt d’objets, photographies et documents anciens.
Ce week-end était également l’occasion de proposer des visites guidées. Merci à notre guide Emilie, qui a accompagné 52 curieux ou amoureux de Guimard dans les rues d’Auteuil.
Nous voulons enfin remercier les adhérents. Par leur présence et leur aide, ils ont contribué à faire de ce week-end un succès.
À très bientôt !
Le bureau du Cercle Guimard
Deux cache-pots par Martine Cassar (2018) réinterprétant le cache-pot de Fives-Lille.
En savoir plus :
Présentation de l’exposition « Guimard et Avatars »
Voir les pièces et documents exposés, commander le journal de l’exposition
Livre « L’hôtel Mezzara d’Hector Guimard »
L’Assemblée Générale Ordinaire a été convoquée le 29 janvier 2018 par le Président de l’association par courriels et courriers et s’est tenue le 17 février 2018 à la salle des fêtes de la mairie du XVIe arrondissement de Paris à partir de 10 h.
76 adhérents était présents et 65 adhérents s’étaient fait représenter par des pouvoirs, soit un total de 141 adhérents. Les statuts de l’association ne prévoyant pas de quorum, l’assemblée délibérait valablement.
Le bilan de l’année 2017, cent cinquantenaire de Guimard, a été présenté par plusieurs membres du bureau.
Olivier Pons a tout d’abord commenté l’augmentation du nombre d’adhérents qui est passé de 185 en fin décembre 2016 à 431 en fin décembre 2017. Le nombre d’adhérents à jour de cotisation 2018 la veille de l’AG se montait à 368 (il est à ce jour à plus de 400).
Les vice-présidents, Nicolas Horiot et Bruno Dupont, ont présenté l’événement phare qu’a été l’exposition « Hector Guimard précurseur du design » qui s’est tenue à l’hôtel Mezzara les samedis et dimanches du 16 septembre au 9 décembre 2017. Cette exposition qui devait initialement se tenir à la mairie du XVIe arrondissement a finalement trouvé sa place à l’hôtel Mezzara ce qui n’a pas été pour rien dans son succès. Elle a représenté un gros risque pour notre association, mais sa fréquentation a rapidement dépassé nos espérances (plus de 13 000 visiteurs) et nous a amené une sécurité financière, une notoriété accrue et par conséquence un grand nombre de nouveaux adhérents. Nicolas Horiot a détaillé la scénographie de l’exposition, les maquettes présentées et en particulier la nouvelle maquette des ateliers Guimard (avenue Perrichont prolongée) réalisée par Dominique Magdelaine, les activités réalisées pendant l’exposition comme les visites guidées, la revue de pressse, puis la comptabilité de l’exposition.
Le trésorier, Frédéric Descouturelle, a présenté le bilan financier de l’association.
Le compte bancaire courant avait un solde fin 2016 de 1767, 13 €
Les entrées sur ce compte en 2017 se sont montées à 86 716, 33 € dont
– cotisations : 7 090 €
– visites : 1 110 €
– ventes : 930 €
– virement livret A : 3 000 €
– exposition : 73 436, 20 €
Les sorties sur ce compte en 2017 se sont montées à 33 135, 56€ dont : visites : 860 €
– exposition : 28 982, 19 €
Le solde fin 2017 du compte bancaire se montait à 55 347, 90 €
Les espèces avait un solde fin 2016 de 143, 20 €
Les entrées en espèces en 2017 se sont montées à 1065 € dont :
– cotisations : 930 €
Les sorties en espèces en 2017 se sont montées à 78, 08 €
Le solde fin 2017 des espèces se montait à 1 130, 12€
Le livret A de l’association avait un solde fin 2016 de 3 000 €
Les entrées 2017 se sont montées à 11,74 € (intérêts)
Les sorties 2017 se sont montées à 3 000 € (le livret a été vidé avant l’exposition pour pouvoir disposer de trésorerie)
Le solde fin 2017 du livret A se montait à 11,74 €
Le solde des entrées et des sorties 2017 se montait à 51 579, 43 €
Le total des avoirs fin 2017 se montait à 56 489, 76 € (il était de 4883, 23 € au 31/12/2016).
Arnaud Rodriguez a présenté le bilan du site internet du Cercle Guimard, ainsi que les comptes Facebook, Twitter et Instagram qu’il anime en détaillant les caractéristiques de chacun et les nouveautés mises en œuvre (comme des traductions en japonais). Là aussi, l’exposition a eu un effet déterminant dans l’augmentation de la fréquentation de ces outils. Pour le site internet, le nombre d’inscrits à notre liste de diffusion est passé de 430 inscrits le 15 septembre 2017 à 1132 le 9 février 2018. Le compte Facebook totalisait 106 « J’aime la page » le 1er janvier 2016 et 447 le 9 février 2108. Le compte Instagram est passé de 70 abonnés le 1er septembre 2017 à 434 abonnés (+20 par semaine) le 9 février 2018.
Les perspectives pour 2018 sont d’afficher sur le site certains contenus diffusés sur les réseaux sociaux ; créer un compte sur helloasso pour faciliter les dons ; donner des informations dans d’autres langues (cf. japonais) sur le rôle de l’association, la biographie et la chronologie d’Hector Guimard, le projet Mezzara, les localisations, le métropolitain ; offrir des contenus spécifiques pour nos adhérents ; ouvrir le site web à la grande famille de l’Art nouveau et faire appel à des contributeurs extérieurs.
Agathe Bigand-Marion, assistée par Louise Legeleux a présenté l’activité des visites guidées en rappelant les parcours actuellement organisés : ceux consacrés à l’œuvre d’Hector Guimard dans le XVIe arrondissement, et la série des parcours intitulés « Guimard et ses contemporains ». Pour 2018 de nouvelles conférencières devraient créer de nouveaux parcours qui seront annoncés par le biais du site internet.
Olivier Pons a présenté une acquisition faite par le Cercle Guimard : un catalogue de la société Lincrusta Walton Française qui contient deux modèles de Guimard. Son achat, négocié sur eBay, offrait une opportunité documentaire s’accordant bien avec le thème de l’exposition.
Frédéric Descouturelle a rappelé brièvement rappelé les différentes reproductions que commercialise le Cercle Guimard : le papier peint des chambres du Castel Béranger (en deux jeux de couleurs), l’ensemble rosace et poignée palière du Castel Béranger transformé en béquille et tiré en bronze, un autre modèle de béquille du Castel Béranger tirée en bronze, le modèle de bouton de porte du Castel Béranger tiré en bronze ainsi que le système de crémone du Castel Béranger tiré en bronze avec tringles recoupables. Les chiffres en fonte constituent un bon succès de vente. Le chiffre 1 étant épuisé et le 4 ayant été médiocrement reproduit, nous avons demandé à Emilie Dominey d’envisager de recréer des modèles utilisables pour constituer un outil de fonderie. Elle a présenté l’état de son travail en exposant les difficultés liées à l’agrandissement qui doit compenser les réductions successives induites par le travail de la terre et par les opérations de fonderie. De plus, le style de Guimard, redoutablement complexe dans ses volumes, rend ce travail particulièrement délicat. Suite à une intervention, il a été précisé que les éventuels retirages en fonte seraient marqués ou exécutés en fonte d’aluminium pour éviter de les confondre avec des originaux ou des reproductions plus récentes.
Le bilan de l’année 2017 se concluait par la proposition de nomination au titre de membres d’honneur du Cercle Guimard de deux de nos adhérents, pionniers dans la redécouverte de l’œuvre de l’architecte : Alain Blondel et Laurent Sully Jaulmes. Notre association qui tient à faire le lien entre toutes les générations de chercheurs et d’amateurs de l’œuvre de Guimard est heureuse de leur rendre ce modeste hommage.
Invitée à voter à main levée, l’assemblée approuvait ces nominations ainsi que le bilan de l’année 2017.
Pour le renouvellement par tiers du Conseil d’Administration, Agathe Bigand-Marion avait souhaité quitter le CA en raison des règles imposées par nos nouveaux statuts qui empêchent la rétribution des membres du CA alors qu’elle reçoit une rétribution pour les visites guidées. Elle reste malgré tout étroitement impliquée dans le fonctionnement du Cercle Guimard. Pour la remplacer, le bureau a proposé de nommer au CA Marie-Claude Paris dont les dernières contributions ont été très appréciées. Les quatre autres membres du CA dont les mandats venaient à échéance étaient Françoise Aubry, Alain Blondel, Nathalie Caclard et Frédéric Descouturelle. Ils étaient réélus, ainsi que Marie-Claude Paris, à l’unanimité des votants. Le Conseil d’Administration est à présent constitué des personnes suivantes : Françoise Aubry, Marie-Claude Paris, Alain Blondel, Nathalie Caclard et Frédéric Descouturelle, Bruno Dupont, Nicolas Horiot, Peggy Laden, Jean-Pierre Lyonnet, Hadge Madoui, Olivier Pons, Dominique Magdelaine, Arnaud Rodriguez, Paul Smith, Laurent Sully-Jaulmes, et Georges Vigne.
Trois conférences étaient ensuite prévues au programme, mais faute de temps seules les deux premières ont pu être prononcées.
Olivier Barancy assisté de Christophe Lavirotte, tous deux animateurs de l’association Jules Lavirotte architecte et organisateurs d’une exposition remarquée en mars 2017 à la fondation Taylor, ont retracé la vie et la carrière de cet architecte contemporain de Guimard et comptant parmi les précurseurs de l’Art nouveau en France. Olivier Barancy est aussi cosignataire avec Yves Lavirotte de la seule monographie consacrée à ce jour à Jules Lavirotte.
Eloïse Fesli, doctorante en histoire de l’art a donné un panorama fouillé de l’Art nouveau à Istanbul. Ce sujet peu connu réserve de belles surprises dont la moindre n’est pas l’origine italienne de cet engouement des classes favorisée stambouliotes pour le nouveau style grâce au talentueux architecte Raimondo d’Aronco.
La conférence de Frédéric Descouturelle sur quelques singularités du métro de Guimard est reportée à une date future.
Les dernières minutes de l’assemblée étaient consacrées à l’évocation du devenir de l’hôtel Mezzara et de la possibilité qu’aurait le Cercle Guimard de s’en voir confier tout ou partie de la gestion. Nicolas Horiot et Bruno Dupont ont détaillé les démarches entreprises et les voies d’action possibles sans cacher le fait qu’un mécénat nous est indispensable tout comme le passage de l’association au statut RUP.
L’organisation d’un évènement festif dans le courant de l’année a été évoqué pour permettre aux adhérents de se rencontrer.
L’assemblée se séparait trois heures après le début de la séance sans avoir eu le temps de procéder aux habituelles questions du public mais en se promettant de se revoir rapidement.
Le bureau du Cercle Guimard
Merci à Ibo Ogretmen pour ses photos.
Vous n’êtes pas encore adhérent du Cercle Guimard ? En nous rejoignant aujourd’hui, votre adhésion est valable jusqu’en décembre 2018.
L’adhésion offre des tarifs réduits à nos visites guidées et à notre boutique ou encore la gratuité à notre exposition « Hector Guimard, précurseur du design ». Vous serez de plus conviés à nos événements, parmi lesquels notre Assemblée générale, qui permet chaque année de présenter les résultats de nos recherches… et peut-être les vôtres !
De surcroît, votre soutien permet à notre association de poursuivre ses activités en faveur du patrimoine d’Hector Guimard, en particulier le projet lié à l’avenir de l’Hôtel Mezzara. Fort du succès de l’exposition qui s’y déroule jusqu’au 9 décembre, le Cercle Guimard entend continuer son action pour donner à l’Hôtel Mezzara un rôle à sa mesure. Plus que jamais, votre soutien est donc indispensable !
Le montant annuel de l’adhésion est de :
– 20 euros par personne.
– 30 euros pour les couples.
– 10 euros pour les étudiants et demandeurs d’emploi (sur justificatif ou déclaration sur l’honneur).
– 100 euros pour les membres bienfaiteurs.
> Télécharger le bulletin d’adhésion 2018 (pdf)
Le paiement s’effectue par chèque à l’ordre de : Le Cercle Guimard
Adhésion à adresser au trésorier :
Frédéric Descouturelle
19 rue de la Révolution
93100 Montreuil.
Votre bulletin d’adhésion et votre cotisation peuvent également être remises à l’exposition ou lors de nos visites guidées !
Pour une ré-adhésion, un paiement par virement est possible. Merci dans ce cas d’adresser un email à Frédéric Descouturelle pour signaler votre demande de ré-adhésion.
C’est un compagnon de la première heure du Cercle Guimard qui s’en est allé le 26 mai dernier. Ancien fonctionnaire de l’Unesco, un hommage poignant lui était rendu par ses pairs le 5 juillet au siège de cette institution. A cette occasion, le Cercle Guimard a pu témoigner de sa générosité, de ses qualités humaines et de son engagement pour l’Art nouveau.
L’histoire avec Arthur commence, à Paris, un jour d’été, à la terrasse du Café Antoine, au 17 de la rue Jean de La Fontaine, voilà plus d’une dizaine d’années… le Cercle Guimard venait juste d’être formé. Ancien rédacteur en chef du Museum international Magazine (revue publiée par l’Unesco), coordinateur du « World Project on Art Nouveau Architecture » [1988-1991], il apporta immédiatement un souffle international lors des discussions du Cercle sur l’Art nouveau. Très tôt, il se proposa de mettre l’association en relation avec les différentes institutions européennes.
Né aux Etats-Unis, passionné par l’apprentissage des langues, ce polyglotte tourné vers l’autre, a épaulé le Cercle Guimard dans toutes ses démarches à étranger. En 2006, il participait au premier numéro du « journal du Cercle », publié pour accompagner l’exposition « Le Style Guimard. Album d’un collectionneur », présentée tout l’été à l’hôtel Mezzara. Il fut aussi le concepteur d’un rallye autour des œuvres d’Hector Guimard qu’il anima durant l’été 2007.
Arthur Gillette appréciait l’Art nouveau pour ce mélange de cultures locales et de concepts modernes favorisant l’éclosion d’une architecture protéiforme propre à chaque nation. La diversité ! L’idée de l’« Art dans tout » et « pour tous » le séduisait… Le Cercle partageait avec lui le constat du manque de reconnaissance du travail d’Hector Guimard ; déjà nous militions de concert pour la création du musée Guimard à Paris !
LE PROJET MEZZARA
J’ai personnellement découvert Arthur encore davantage, il y a un an…
Je lui faisais part du projet « fou » d’acquérir l’hôtel Mezzara. Le Cercle venait d’apprendre la prochaine mise en vente de cet hôtel signé par Hector Guimard… Le but était de doter Paris d’un lieu dédié à l’Art nouveau et ouvert au public. L’adhésion d’Arthur à ce rêve fut immédiate. Lorsque vous ne partez de rien, quel acte très appréciable que l’adhésion !
Avec efficacité, persévérance et initiative, Arthur prit en charge la communication du projet auprès de toutes les fondations et partit à la recherche de financement. Ce travail de fond a permis de faire connaître le projet Mezzara. Il a envoyé des centaines de mails, en français, en anglais, en espagnol… Je l’ai rencontré une nouvelle fois à la fin de 2015. Il m’attendait à la gare Montparnasse. Je découvrais alors sa grande faiblesse ; et pourtant, elle ne transparaissait pas le moins du monde dans nos échanges de mails…
Arthur Gillette nous a quitté avant le dénouement de cette aventure. Sa place parmi les artisans de ce projet reste éternellement acquise, très précieuse.
Au nom du Cercle, notre ami, je te remercie.
Bye-bye Arthur,
Nicolas H.
Chers adhérents et futurs adhérents,
Le bureau du Cercle Guimard tient à remercier nos adhérents fidèles depuis plusieurs années et aussi tous les nouveaux adhérents qui nous ont apporté leur soutien en grand nombre au cours de l’année 2016. En effet, à ce jour, nous avons dépassé les 160 adhérents avec une progression annuelle que nous n’avions jamais enregistrée auparavant.
Cette progression nous est d’un grand secours dans notre recherche du statut d’Association Reconnue d’Utilité Publique.
Pour confirmer cette dynamique et comme nous le faisions de manière officieuse les années précédentes,
les adhésions reçues à partir du 1er septembre 2016 donneront lieu à une adhésion prolongée sur l’année 2017.
Un grand merci et une bonne rentrée à toutes et à tous.
Le bureau du « Cercle Guimard » a convoqué une Assemblée Générale Extraordinaire de l’association, organisée conformément à l’article 11 de son règlement intérieur.
Elle ne sera ouverte qu’aux adhérents à jour de leur cotisation. Les adhérents absents peuvent donner leur pouvoir. Télécharger le pouvoir et le renvoyer (mail ou courrier postal) avant le 4 juin : Version word ou Version PDF
Elle se tiendra le samedi 4 juin 2016, de 10 h 30 à 12 h 30 dans la salle Marie de Régnier de la mairie du XVIe arrondissement, 71 avenue Henri Martin 75016 Paris.
Cette Assemblée Générale Extraordinaire, qui suit de peu notre dernière Assemblée Générale Ordinaire, est rendue nécessaire par notre volonté de modifier nos statuts afin de pouvoir obtenir la reconnaissance d’utilité publique (Association RUP). Cette reconnaissance nous est indispensable pour que nous puissions jouer un rôle décisif dans l’avenir de l’Hôtel Mezzara d’Hector Guimard.
À l’ordre du jour :
Une petite conférence sur l’Album du Castel Béranger sera également présentée.
L’Assemblée Générale de notre association s’est tenue le 19 mars 2016 de 10 h à 12 h chez Maxim’s, au premier étage dans le petit théâtre, grâce à l’aimable invitation de M. Pierre-André Hélène, conservateur du Musée Art Nouveau Maxim’s (3 rue Royale, Paris 8ème).
Pendant ce temps, une équipe de tournage composée d’étudiants en BTS audiovisuel de l’ISA, qui nous avait contactés pour l’aider à réaliser son diplôme de fin d’année sous la forme d’un reportage sur l’Art nouveau, tournait des interviews dans l’immeuble.
Après une allocution de bienvenue de M. Hélène au cours de laquelle étaient projetées des vues anciennes de Maxim’s (cf. illustrations ci-dessous), Jean-Pierre Lyonnet, président de l’association, souhaitait la bienvenue aux participants et ouvrait l’Assemblée Générale.
Un bref rapport financier (approuvé à l’unanimité des votants) montrait la bonne santé de l’association, grâce aux rentrées dues à l’augmentation du nombre des adhérents et aux ventes de rééditions de chiffres et de poignées.
Un point sur les travaux universitaires en cours était consacré au Master II en histoire de l’art que Frédéric Descouturelle a soutenu en septembre 2015 sur les Fontes ornementales de l’architecte Hector Guimard produites à la fonderie de Saint-Dizier sous la direction de Jean-François Belhoste à l’Ecole Pratique des Hautes Études. Notre trésorier poursuit son cycle universitaire avec un doctorat en histoire de l’art consacré aux Editions d’objets du décor architectural et de préfabrications par l’architecte Hector Guimard avec le même directeur de recherches.
Cette évocation des fontes ornementales de Guimard était l’occasion de montrer la couverture d’un catalogue de fontes Guimard récemment acquis, d’un modèle moins courant que ceux habituellement connus.
Nous avons évoqué le Monument du Souvenir Français figurant dans ce catalogue de fontes « Style Guimard » grâce à la découverte d’un document ancien le présentant dans son cadre originel au parc du Petit Jard à Saint-Dizier à proximité d’un banc en fonte Guimard du modèle GO. Ce monument en fonte qui a disparu certainement lors de la première guerre mondiale (renseignement fourni par l’association du Souvenir Français) change donc de statut dans l’œuvre de Guimard : il passe de projet à réalisation. De plus nous venons d’apprendre que son contre-modèle (en deux parties articulées) se trouve aux Etats-Unis.
Le chapitre des visites de quartier était commenté par Agathe Bigand-Marion. Depuis plus d’un an, elle guide avec succès nos deux circuits pédestres dans le XVIe arrondissement. L’un des deux parcours, effectué à partir du Castel Béranger permet de découvrir une sélection représentative de la période Art Nouveau et de la période tardive de Guimard. L’autre parcours, plus au sud, permet de découvrir d’autres bâtiments dont certains sont antérieurs à la période Art nouveau.
Le Cercle Guimard s’est donné pour vocation de s’impliquer dans la protection des œuvres de Guimard qui peuvent être menacées. Nicolas Horiot présentait donc l’état des démarches en cours pour La Sapinière à Hermanville sur la côte normande. Grâce aux recherches effectuées, la date de construction a pu être précisée (1907). Sur une proposition du Cercle Guimard et sur une implication irréprochable de la DRAC de Basse-Normandie, l’édifice a été inscrit le 25 novembre 2015 à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH).
La menace pesant sur les espaces intérieurs du 8 rue Agar nous a été signalée par une habitante de l’immeuble. Au contraire du 10 rue Agar dont la rampe en fontes Guimard a été démontée et les marches recoupées pour faire place à un ascenseur, le 8 rue Agar possède encore sa cage d’escalier originelle sans ascenseur. Mais à la demande de certains propriétaires, le même processus risque de se répéter ici. Le revêtement mural originel en faux jointoyage, actuellement dissimulé sous la peinture, ainsi que les verres imprimés « Guimard » des fenêtres risquent également d’être impactés par ce projet. Une demande d’extension à la cage d’escalier de l’inscription à l’ISMH peut être déposée par le Cercle Guimard.
Une annexe de l’immeuble Jassedé du 1 rue Lancret est également concernée par un projet de démolition. Cet immeuble est adjacent à celui du 142 avenue de Versailles qui est plus connu.
Le projet de transformation concerne le fond de la « cour des miracles » (actuellement villa Alexandre Tansman), originellement constitué par une remise qui a servi de garage automobile (sa double porte de droite est d’origine).
Le projet consiste à démolir cette remise et à reconstruire à la place une petite habitation. Notre documentation iconographique permettait de préciser la configuration ancienne de cet emplacement ainsi que son attachement au lot constitué par les « immeubles Jassédé ». Une copropiétaire de l’immeuble nous a alerté peu avant l’Assemblée Générale sur l’existence de ce projet et a été invitée à prendre la parole. Le Cercle Guimard soumettra prochainement ces nouvelles pièces d’archives au regard avisé de l’Architecte des Bâtiments de France.
Il est évident que les techniques de numérisation et de réalité augmentée prendront rapidement une part croissante dans la compréhension et la visite de bâtiments existants ou disparus. À l’occasion de son diplôme final d’architecture Nicolas Horiot a effectué la première numérisation d’un bâtiment de Guimard avec la Salle Humbert de Romans. Il poursuit actuellement l’amélioration de ce travail.
Comme nous l’indiquons régulièrement, le Cercle Guimard n’a pas pour vocation de faire la promotion du marché de l’Art et ne conduit pas d’expertises au sens légal du terme. Cependant, nous ne nous interdisons pas de donner un avis — fondé sur des archives et des publications anciennes — sur certains objets mis en vente, en particulier lorsque l’attribution à Guimard est sujette à caution. Olivier Pons illustrait ce point par quelques objets sur lesquels nous sommes intervenus. Le premier d’entre eux était le désormais fameux « demi-meuble Guimard » (ci-contre) constitué du tronçonnement dans le plan frontal d’un meuble de présentation qui se trouvait originellement dans le salon de l’Hôtel Guimard au 122 avenue Mozart.
Par ailleurs notre rubrique « Ceci n’est pas un Guimard », consultable sur notre site Internet, présente régulièrement des objets faussement attribués à Guimard.
Mais, en raison de son caractère exceptionnel et de son intérêt historique, la vente de la collection d’Yves Plantin en novembre 2015, nous a vu participer à l’élaboration de son catalogue. Comme on le sait, Yves Plantin a fait partie des redécouvreurs de Guimard à la fin des années soixante et a ainsi participé à la sauvegarde d’archives, d’objets d’art et de mobilier. Plusieurs articles de cette vente étaient successivement présentés : le cadre d’un tableau provenant de la famille Coilliot,
le numéro de maison en fonte de l’Hôtel Nozal, dont les traces bleues proviennent de sa mise en peinture pour les besoins du film Hectorologie d’Alain Blondel et Yves Plantin en 1967,
l’intérieur de cheminée en fonte et son manteau en marbre provenant du Castel Béranger, préemptés par le musée de Saint-Dizier,
une banquette provenant de l’aménagement de l’Hôtel Delfau en 1895,
des dessins de lustres, une croix funéraire en fonte et une paire de fauteuil de la Salle Humbert de Romans.
Après un rappel des rééditions actuellement vendues (chiffres en fontes et poignées en porcelaine) et dont les bénéfices ont une part non négligeable dans notre exercice financier, Frédéric Descouturelle présentait trois nouveaux projets de rééditions. Les deux premiers concernent des articles de quincaillerie avec les poignées palières du Castel Béranger et de l’Immeuble Jassedé qui seront rééditées en bronze sous forme de béquilles.
Les systèmes de crémones présents au Castel Béranger et au Castel Henriette originellement en fonte (ou en bronze pour la poignée) seront également rééditées entièrement en bronze.
Notre propos est de produire des pièces de belle qualité dans des matériaux nobles, tout en permettant l’identification rapide des produits en tant que rééditions (par exemple par un logo en creux) sans confusion possible avec des pièces anciennes. Nous aviserons nos adhérents de leur mise à disponibilité sur le site Internet dès que toutes les conditions requises auront été réunies.
La mise en route d’une réédition du papier peint des chambres à coucher du Castel Béranger se fera avec la collaboration de l’Atelier d’Offard à Tours, l’un des rares à pratiquer l’impression à la planche, technique employée originellement pour les papiers peints de Guimard.
Sur une couleur de fond préalablement passée sur le papier, chaque couleur est successivement tamponnée par une planche gravée. Cette technique, plus prestigieuse parce que totalement artisanale, permet de retrouver une qualité tactile et visuelle qui n’existe plus avec l’impression au cylindre, plus industrielle.
Afin de retrouver le dessin original, il a fallu interpréter les reproductions de lés originaux en tenant compte des modifications engendrées par l’application de la couleur. Ce travail a été confié à un jeune graphiste, Alexis Lucas, qui s’est parfaitement acquitté de sa tâche.
Un tout premier lé, expédié quelques jours plus tôt par l’Atelier d’Offard a pu être présenté au public et passer de mains en mains. Il est bien entendu que les couleurs, actuellement trop franches, pourront être choisies plus précisément après étude.
Nous publierons bientôt un article abondamment illustré sur ce sujet.
Enfin Nicolas Horiot présentait le sujet d’actualité majeur : le projet que le Cercle Guimard nourrit à l’égard de l’Hôtel Mezzara. Les caractéristiques du lieu et l’opportunité d’en faire le représentant de l’Art nouveau parisien ouvert au public étaient détaillées, suscitant plusieurs questions dans le public et un intérêt évident. Actuellement nos démarches se poursuivent auprès de toutes les autorités concernées et nous tiendrons nos adhérents au courant de leur évolution. Le principe de la création d’une Fondation Guimard destinée à la gestion de ce lieu était approuvé à l’unanimité des votants.
L’Assemblée Générale pouvait se clore sur le renouvellement à l’unanimité des votants du Conseil d’Administration de l’association. Celui-ci comprend actuellement dix membres : Jean-Pierre Lyonnet, Nicolas Horiot, Dominique Magdelaine, Frédéric Descouturelle, Bruno Dupont, Olivier Pons, Agathe Bigand-Marion, Arnaud Rodriguez, Georges Vigne, Paul Smith.
En guise de conclusion, M. Pierre-André Hélène entraînait ensuite les participants dans une visite des salles du restaurant Maxim’s au rez-de-chaussée.
Après l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration a élu son bureau qui, conformément aux statuts, se compose :
du président : Jean-Pierre Lyonnet,
du vice-président : Nicolas Horiot,
du secrétaire : Dominique Magdelaine,
du trésorier : Frédéric Descouturelle.
Vous pouvez recevoir les objets par colis ou vous déplacer au domicile de Frédéric Descouturelle, secrétaire de l'association.
Recevoir les objets par colis
Prix du transport en sus.
Actuellement, seul le règlement par chèque est possible. Les chèques seront à libeller au nom de : « Le Cercle Guimard ».
Merci d'envoyer un message pour passer commande.
Se déplacer au domicile de notre trésorier, à Montreuil (métro Robespierre).
Vous pouvez prendre rendez-vous par courriel pour venir un vendredi après-midi ou un samedi matin. Dans ce cas, le règlement en espèces est possible.
Vous pouvez réaliser un règlement unique comprenant l’achat et la cotisation.