Notre association organise des visites guidées dans le quartier d’Auteuil, où la proximité géographique d’un certain nombre d’œuvres majeures de l’architecte permet de donner un bon aperçu de l’évolution de sa carrière.
D’une durée d’environ 2 heures, ces visites seront organisées selon un rythme mensuel et assurées par Agathe Bigand-Marion, membre du Cercle Guimard et en cycle préparatoire du concours de Conservateur du Patrimoine.
Prochaine visite : samedi 28 novembre 2015 à 15 h
Réservation en ligne.
Le circuit commencera devant la façade du Castel Béranger, pour se poursuivre par le groupe d’immeuble des rues Gros, Agar et La Fontaine ; l’immeuble Trémois rue François Millet ; l’emplacement de l’ancien atelier Guimard, à coté d’un immeuble de Deneu de Montbun utilisant des fontes Guimard ; descente vers la station de métro Mirabeau (entourage à écussons) puis la station Église d’Auteuil (entourage à cartouches) ; remontée vers l’Hôtel Guimard qui fait face à l’immeuble Houyvet ; puis l’immeuble Guimard de la rue Henri Heine, dernière demeure parisienne d’Hector Guimard ; l’Immeuble standard du square Jasmin et pour finir l’Hôtel Mezzara rue La Fontaine. Toutes ces étapes seront commentées et pour la majorité d’entre elles des images anciennes et des plans seront montrés aux participants.
D’autres circuits plus au sud, incluant l’Hôtel Jassedé rue Chardon-Lagache, l’Hôtel Deron-Levent, l’immeuble Jassedé au 142 avenue de Versailles et l’Ecole du Sacré-Cœur, avenue de la Frillière, pourront être organisées ultérieurement.
Tarif de la visite : 20 euros.
Tarif réduit : 10 euros pour les adhérents (en précisant le numéro d’adhérent de l’année en cours dans le commentaire), les étudiants et les chômeurs (en le mentionnant dans le commentaire et sur présentation d’un justificatif le jour de la visite).
Vous pouvez réserver 4 places maximum. Le tarif adhérent est appliqué uniquement aux adhérents, mais non aux personnes les accompagnant.
Pour des visites en groupe, merci de nous contacter.
Réserver en ligne :
Un petit rappel s’impose après la publication en septembre 2015 d’une annonce sur eBay (vente fermée au bout de quelques heures) présentant deux béquilles du suédois Christian Eriksson (Taresud, Suède, 1858 – Stockholm, Suède, 1935) comme étant de Guimard.
Il s’agit des mêmes béquilles que celles que possède le musée d’Orsay et qui ont effectivement été mal attribuées à Hector Guimard jusqu’en octobre 2015. On trouvera toute l’argumentation nécessaire rétablissant leur attribution à Eriksson sur la page que nous avons consacrée à cet objet en février 2013 :
Paire de « poignée de porte en forme de béquille », attribuées à Guimard jusqu’en octobre 2015, puis réattribuées à Erikssson à partir de cette date. Dimensions : larg. 13 cm, haut. 6 cm. Musée d’Orsay. Numéros d’inventaire AOA 1742 1 et AOA 1742 2.
Le photomontage ci-dessous, que nous avons réalisé, rassemble les créations d’Eriksson publiée dans le catalogue Fontaine édité en août 1900. La béquille en question est au n° 125.
Eriksson, articles édités par la Maison Fontaine. Montage à partir de planches du catalogue Fontaine, août 1900. Coll. part.
Voici l’occasion de rappeler à nos visiteurs que nous sommes ouverts au partage sur Internet des images présentes sur ce site, pour un usage non commercial uniquement, et en précisant la source.
Frédéric Descouturelle
Une récente annonce parue sur eBay nous incite à commenter, sur notre rubrique « Ceci n’est pas un Guimard » l’existence d’une catégorie de fontes (photo ci-contre) qui sont souvent confondues avec celles de Guimard.
Il s’agit d’un panneau de porte en fonte de la collection des Nouvelles Créations éditée par la fonderie de Saint-Dizier.
Dûment informé de son erreur, l’auteur de l’annonce, a pourtant préféré la maintenir telle qu’elle apparaît ci-dessous en capture d’écran.
L’annonce complète comprenait aussi de nombreuses références concernant Hector Guimard glanées sur Internet (y compris le nom de notre site) justifiant sans doute le prix exorbitant de mise aux enchères (environ dix fois celui du marché pour une telle fonte).
En savoir plus : Rendez-vous dans la rubrique « Ceci n’est pas un Guimard »
Pendant l’été, la Villa Berthe, dite « La Hublotière », ouvre les portes de son jardin afin de faire découvrir la première construction Art nouveau d’Hector Guimard dans le Vésinet, datant de 1896.
Du 20 juillet au 4 septembre, du lundi au samedi, venez assister aux visites-guidées gratuites présentées par la conférencière Agathe Bigand-Marion, membre du Cercle Guimard. La visite est l’occasion de replacer dans son contexte historique, politique et culturel cette belle demeure, inscrite au titre des Monuments Historiques en 1979.
Du 20 juillet au 4 septembre
Du lundi au samedi
Visite-guidée à 12h30, 14h, 15h30 et 17h (sans rendez-vous)
Le lieu est accessible de 12h à 18h.
Accès :
72 Route de Montesson, 78110 Le Vésinet
Accès RER A Le Vésinet-Le Pecq
Voir le plan sur Google map
Le 17 juin dernier, un meuble d’Hector Guimard, présenté comme une étagère, est passé en vente publique à Drouot parmi quelques autres pièces remarquables signées Cayette, Gaillard, Majorelle ou Gallé.
Il a rapidement attiré notre attention car, après quelques recherches, nous avons eu la quasi-certitude que ce meuble était proposé aux enchères pour la première fois.
Le catalogue édité par l’étude Aguttes, organisatrice de la vente, présente deux superbes photos en pleines pages, sur fond noir d’une grande qualité, l’une avec le meuble photographié de face, l’autre montrant la partie supérieure légèrement de profil.
La notice décrit le meuble en ces termes :
« Exceptionnelle et rare étagère en poirier massif et cerisier présentant un corps galbé à décor nervuré sculpté de motifs végétaux en relief.
Elle est agrémentée de trois étagères rectangulaires moulurées superposées donnant sur un fond ajouré.
Les deux montants à l’avant sont reliés à la traverse arrière par une entretoise végétale.
L’ensemble repose sur une base rectangulaire à bordure mouluré.
Trace de signature.
Vers 1900.
H. 128 cm L : 90 cm P : 30 cm
(restaurations anciennes). »
A la suite, quelques lignes en anglais reprennent de manière plus succincte ce descriptif.
Si un simple coup d’œil nous a permis d’attribuer la paternité de ce meuble à Guimard malgré son allure un peu étrange, un examen plus rapproché a rapidement révélé l’ampleur des transformations voire le saccage dont il a fait l’objet.
La façade (les montants finement sculptés typiques du Style Guimard, les traverses supérieure et inférieure avec entretoises et le demi-plateau circulaire) est bien d’époque. En revanche, tout le reste, soit les côtés, la traverse du fond haute et basse, les étagères, le plateau supérieur et le socle sont modernes.
Visiblement, les travaux de transformation et de restauration sont de facture grossière : bois différents, raccords brutaux, absence de liaison de ligne avec les éléments rajoutés.
Dans un premier temps et à défaut d’informations sur son origine, nous en avons déduit qu’il pouvait s’agir d’une partie d’un meuble de milieu, de forme rectangulaire, symétrique, ouvert sur les quatre faces.
Par chance, un observateur avisé l’a retrouvé sur une photo d’époque. Il apparaît dans le salon de l’Hôtel Guimard, à droite de la cheminée entre les deux chaises.
Photographie ancienne du salon de l’Hôtel Guimard, 122 avenue Mozart. Cooper-Hewity museum, New-York, don Adeline Oppenheim.
Les Guimard s’en servaient comme présentoir du magnifique plat en bronze doré mat signé et daté « Hector Guimard 1909 », aujourd’hui dans les collections du Musée des Arts Décoratifs à Paris, et qui reposait sur le plateau inférieur, appuyé contre le mur.
Un tissu tendu le long de la cloison, ainsi qu’un coussin glissé en dessous du meuble terminait de mettre en valeur cette précieuse mise en scène.
Sur le plateau supérieur sont posés divers objets : on reconnait notamment le modèle de vase flûte en bronze doré par Guimard et Philippon, posé à côté d’un buste (en bronze ?) et de deux autres vases. La trop faible résolution de la photo ne nous permet pas une description plus précise.
L’emplacement idéal pour ce meuble de présentation devait permettre d’en faire le tour, ce qui obligeait à disposer d’un espace adéquat que ne permettait pas le salon de l’avenue Mozart.
Sans surprise, le descriptif du catalogue ne mentionne à aucun moment ces transformations qui ont totalement dénaturé le meuble. Tout au plus la notice évoque des « restaurations anciennes »…
Nous savons maintenant que le meuble vendu le mois dernier n’était en fait qu’une moitié de meuble découpé en deux et transformé en étagère par quelque apprenti bricoleur.
A moins que ce ne soit son état qui ait nécessité une amputation des parties les plus dégradées…
Étonnamment, l’estimation, 18 000/20 000 € (adjugé 23 588 €), n’a pas subi le même sort…
En quel meuble sera transformée la deuxième moitié ? Nous guettons cela avec impatience.
Fabrice Kunegel et Olivier Pons
Cet été, une exposition est consacrée à l’ébéniste nancéien, puis parisien, Hector Michaut dans le très beau village de Noyers-sur-Serein.
Nous avons brièvement évoqué sa vie et sa carrière dans un article commentant la lettre de condoléances que Guimard à adressé à sa veuve en 1923.
Du 22 juin à fin juillet 2015
Hall de la mairie
Noyers-sur-Serein – Yonne
Entrée libre
Notre association renoue avec les visites guidées organisées dans le quartier d’Auteuil où la proximité géographique d’un certain nombre d’œuvres majeures de l’architecte permet de donner un bon aperçu de l’évolution de sa carrière.
D’une durée d’environ 1 h 30, ces visites seront organisées selon un rythme mensuel et assurées par Agathe Bigand-Marion, membre du Cercle Guimard et en cycle préparatoire du concours de Conservateur du Patrimoine.
Trois visites sont pour l’instant programmées, les samedis 11 avril, 9 mai et 13 juin à 15 h.
Réservation en ligne.
Le circuit commencera devant la façade du Castel Béranger, pour se poursuivre par le groupe d’immeuble des rues Gros, Agar et La Fontaine ; l’immeuble Trémois rue François Millet ; l’emplacement de l’ancien atelier Guimard, à coté d’un immeuble de Deneu de Montbun utilisant des fontes Guimard ; descente vers la station de métro Mirabeau (entourage à écussons) puis la station Eglise d’Auteuil (entourage à cartouches) ; remontée vers l’Hôtel Guimard qui fait face à l’immeuble Houyvet ; puis l’immeuble Guimard de la rue Henri Heine, dernière demeure parisienne d’Hector Guimard ; l’Immeuble standard du square Jasmin et pour finir l’Hôtel Mezzara rue La Fontaine. Toutes ces étapes seront commentées et pour la majorité d’entre elles des images anciennes et des plans seront montrés aux participants.
D’autres circuits plus au sud, incluant l’Hôtel Jassedé rue Chardon-Lagache, l’Hôtel Deron-Levent, l’immeuble Jassedé au 142 avenue de Versailles et l’Ecole du Sacré-Cœur, avenue de la Frillière, pourront être organisées ultérieurement.
Tarif de la visite : 20 euros.
Tarif réduit : 10 euros pour les adhérents (en précisant le numéro d’adhérent de l’année en cours dans le commentaire), les étudiants et les chômeurs (en le mentionnant dans le commentaire et sur présentation d’un justificatif le jour de la visite).
Vous pouvez réserver 4 places maximum. Le tarif adhérent est appliqué uniquement aux adhérents, pas aux personnes les accompagnant.
Pour des visites en groupe, merci de nous contacter.
Réserver en ligne :
Où le Cercle Guimard présentait un ensemble d’archives inédites provenant du musée des Arts décoratifs, à Paris.
Il y a quelques mois, Guillemette Delaporte, conservatrice au musée des Arts décoratifs, à Paris, contactait le Cercle Guimard pour lui signaler une importante (re)découverte : le musée venait de mettre la main sur l’un des cartons contenant des pièces transmises par Adeline Oppenheim, en 1948. La veuve de l’architecte s’était alors rendue dans la capitale française pour clore la succession de son mari, décédé à New York en 1942. Dûment répertoriés et catalogués, ces documents étaient conservés dans un grand carton (environ 50 x 75 cm) dont l’établissement avait perdu la trace. Le hasard faisant parfois de belles choses, voilà que cette pépite renoue avec l’Histoire et porte à nouveau sous le regard de ses admirateurs un pan de l’œuvre de l’artiste-architecte. A cet égard, le contenu du carton est exceptionnel. Ce sont plusieurs centaines de photos, dessins, gouaches qui revoient le jour et dont bon nombre sont peu connus – voire totalement inconnus, et sont à ce jour inédits. Pêle-mêle, sont rassemblés des clichés pris lors des expositions – notamment celle de l’Habitation, au Grand Palais, en 1903, des photos du castel Henriette, sur l’une desquelles l’on peut reconnaître Hector Guimard soi-même assis au côté de Mme Hefty, la propriétaire, des reproductions des façades de l’hôtel Nozal, avec de précieux détails sur les balcons, des compositions à la gouache pour des tapis, des frises ou encore des projets de papiers peints, et d’innombrables photos – le plus souvent détourées et contrecollées sur du papier – de meubles, de cadres, de pièces de mobilier, de cheminées, de miroirs et des accessoires de décoration, tels des pommeaux de cannes, des poignées de porte – avec, cerise sur le gâteau ! les plâtres initiaux…, ou des vases et même des couverts. A cela s’ajoutent d’inédites images de la mairie du Village français érigée lors de l’Exposition de 1925 et de nombreuses reproductions de modèles de pierres tombales ou de monuments funéraires, formant une sorte de catalogue dont nul ne sait s’il a un jour vu le jour. La plupart de ces documents, hormis des précisions de dimension, ne portent aucune indication. Ni de date, ni de lieu. A fortiori, aucune mention de commande, de destination ou de l’endroit pour lesquels ils furent fabriqués. En collaboration avec le musée des Arts décoratifs, Le Cercle Guimard entend apporter son expertise pour authentifier et participer à l’« identification » de certains de ces documents inconnus et retrouvés.
Photographiés par Laurent Sully-Jaulmes, jadis attaché au musée des Arts décoratifs et membre du Cercle Guimard, les documents ont été réunis dans un diaporama.
La maquette de l’hôtel Mezzara (propriété du Cercle Guimard) était exposée dans le hall pendant toute la durée de l’évènement.
Il a été projeté pour les membres et les sympathisants de l’association, à l’Hôtel Mezzara, le 21 février dernier. Ce fut alors l’occasion pour le Cercle de retrouver le chemin de l’hôtel de la rue Jean de la Fontaine, où avaient été présentées, en 2006 et 2007, deux importantes et très remarquées expositions estivales. A ce titre, le Cercle entend remercier chaleureusement Mme Franceline Parizot, proviseure de lycée d’Etat Jean Zay, Mme Ducazaux, son intendante, sans oublier la gardienne de cette annexe du lycée, qui, par son accueil et son aide, a participé au succès de cette manifestation.
Vous pouvez recevoir les objets par colis ou vous déplacer au domicile de Frédéric Descouturelle, secrétaire de l'association.
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Actuellement, seul le règlement par chèque est possible. Les chèques seront à libeller au nom de : « Le Cercle Guimard ».
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Vous pouvez prendre rendez-vous par courriel pour venir un vendredi après-midi ou un samedi matin. Dans ce cas, le règlement en espèces est possible.
Vous pouvez réaliser un règlement unique comprenant l’achat et la cotisation.