Jules Lavirotte est l’un des grands noms de l’Art nouveau parisien, surtout connu pour le 29 avenue Rapp et le « Ceramic Hôtel » du 34 avenue de Wagram… L’association Taylor lui consacre une exposition du 2 au 25 mars.
Aux derniers étages de la fondation Taylor, dans l’espace très lumineux d’un atelier d’artiste sur deux niveaux, la carrière de Jules Lavirotte est retracée grâce à une disposition fluide de panneaux faisant alterner photographies, plans et textes, ainsi que des vitrines et quelques pièces de d’époque, en particulier de céramique. On remarquera aussi l’étonnant porte-manteau de l’appartement personnel de Lavirotte, exposé au rez-de-chaussée.
L’initiative et la réalisation de cette exposition très sympathique et très bien documentée est due à l’association Jules Lavirotte architecte, animée notamment par M. Yves Lavirotte et M. Olivier Barancy qui cosignent la seule monographie consacrée à ce jour à Jules Lavirotte, un beau volume relié de 160 pages, en vente sur place (27 €).
Informations pratiques :
Exposition du 2 au 25 mars.
Entrée gratuite.
1,rue La Bruyère – 75009 Paris
Métro Saint-Georges (ligne 12)
Aujourd’hui 10 mars 2017, nous célébrons les 150 ans de la naissance d’Hector Guimard.
Pour honorer cette mémoire, nous vous annonçons la préparation d’une exposition consacrée à l’architecte, du 29 juin au 28 juillet 2017 à la mairie du 16ème arrondissement de Paris.
Notre projet est de décrire une personnalité multiple, moderne et visionnaire.
D’autres nouveautés viendront ponctuer cette année exceptionnelle. Pour ne rien manquer, vous pouvez vous inscrire pour être alerté(e) des mises à jour (encart ci-contre) ou suivre Le Cercle Guimard sur Facebook et Hector Guimard sur Twitter.
De nouvelles informations sur la sépulture Grunwaldt, mises au jour par notre adhérente Christine Grasset, nous permettent de reprendre en profondeur les connaissances accumulées sur cet intéressant jalon de la création de Guimard dans le domaine funéraire.
Sa datation a été corrigée et nous avons pu établir que certains éléments volés ont reparu en salle des ventes. Son état de dégradation actuelle est malheureusement préoccupant.
Conformément à l’article 8 de ses statuts, le Cercle Guimard organise son Assemblée Générale Ordinaire le samedi 11 février 2017, de 10h à 12h à la mairie du XVIe arrondissement de Paris, 71 Avenue Henri Martin, métro rue de la Pompe, RER Henri Martin.
Cette Assemblée Générale est ouverte à tous, mais seuls les adhérents à jour de cotisation 2016-2017 pourrons voter.
Télécharger le bulletin d’adhésion 2017 (pdf)
Les adhérents recevront par courriel une convocation signée par le Président de l’association.
En cas d’absence, les adhérents peuvent donner leur pouvoir à tout autre adhérent présent à l’assemblée.
Chaque membre présent ne peut détenir plus de deux pouvoirs en sus du sien. Les pouvoirs non nominatifs adressés aux secrétaires de l’association (par mail ou par courrier) sont répartis de façon égalitaire entre les membres du bureau (télécharger le document). Les décisions sont prises à la majorité simple des membres présents et des membres représentés par un pouvoir. Les votes se font à main levée (art. 8 des statuts).
Bilan moral et bilan financier.
Bilan des activités de l’association :
Perspectives pour 2017 :
Petite conférence :
Questions diverses
Renouvellement d’un tiers des membres du Conseil d’Administration (art. 5 des statuts).
Nous vous espérons nombreux pour cette réunion à la fois formelle et amicale pour avoir le plaisir d’enter en contact avec vous, de répondre à vos questions et d’être à l’écoute de vos attentes.
Le bureau du Cercle Guimard
Jeudi 20 octobre, l’inauguration de l’extension du Musée Horta a attiré quelques membres du Cercle Guimard répondant à l’invitation de la conservatrice Françoise Aubry. Cet ensemble muséal Art nouveau très ambitieux à Bruxelles témoigne de la vitalité du tourisme culturel autour des artistes de la modernité représentés par Victor Horta, Henry Van de Velde, Paul Hankar, Gustave Strauven, Ernest Blerot ou Paul Cauchie.
Situé rue Américaine sur la commune de Saint-Gilles, le musée Horta, composé initialement de la maison familiale de l’architecte (n° 25) et de son agence d’architecture (n° 23), a annexé l’immeuble mitoyen (n° 27) édifié par Jules Brunfaut vers 1903-1904. Rénovée avec élégance et justesse par l’agence d’architecture OZON (Christophe Gillis architecte) et l’entrepreneur Brudex, cette extension permet de libérer de l’espace dans les bâtiments Horta en recevant les fonctions administratives (bureaux, archives et documentation), l’accueil du public (billetterie, vestiaire, boutique…) et un espace dédié aux expositions temporaires. La communication entre l’extension et les bâtiments Horta se fait au rez-de-chaussée par la chaufferie. Un passage y a été aménagé au seul endroit possible ne touchant pas à l’intégrité du décor classé. Les bâtiments Horta dans leur intégralité, dont la cuisine et l’escalier de service, sont ainsi offerts à la visite, ce qui permet de mieux appréhender le projet de l’architecte.
Né dans une triste période où l’on détruisait la maison du peuple, le musée Horta a participé à la reconnaissance de l’Art nouveau en Europe. Le nombre et l’engouement des visiteurs n’a cessé d’augmenter, passant de 2 000 en 1970 à 65 000 en 2015. Ce succès a conduit la commune et la directrice du musée à effectuer un travail considérable pour entretenir, rénover et adapter ces bâtiments à leurs fonctions muséales.
Lors de son discours en présence du bourgmestre de Saint-Gilles et d’un nombre impressionnant d’invités, Françoise Aubry a tenu à remercier les artistes de l’exposition inaugurale « Jeux d’ombres et de lumières, l’Art nouveau revisité par cinq créateurs ». Le public a pu ainsi découvrir dans ces nouveaux espaces les installations florales de Geert Pattyn, les sculptures en papier de Côme Perché, les oiseaux – Birds – d’Aurélie Ranalli, les jeux d’ombres et lumières créés par les différentes photographies de Julien Lambert. Les bâtiments d’Horta étaient égayés des compositions florales de Katty Castiau.
En fin d’allocution, Françoise Aubry – qui fait à présent partie du Conseil d’Administration du Cercle Guimard – a aimablement signalé à l’assistance la présence de notre délégation et a évoqué notre projet culturel concernant l’hôtel Mezzara et l’œuvre d’Hector Guimard. Elle a formé des vœux pour que puisse se réaliser une future collaboration entre ces deux structures, l’une bruxelloise et l’autre parisienne.
Devenu un architecte reconnu à partir de 1893, grâce aux rentrées d’argent qu’il enregistre avec ses premières commandes de prestige, Victor Horta peut financer de 1898 à 1901 la construction de sa maison personnelle au 25 rue Américaine, ainsi que d’un second immeuble sur la parcelle mitoyenne du n° 23 qui abrite son agence d’architecture et son atelier. Ces deux immeubles, étroits comme la plupart des habitations mono-familiales bruxelloises, ont aussi un caractère publicitaire affichant la réussite d’un architecte au fait de sa renommée. Ils se situent dans une rue secondaire d’un quartier alors peu construit, mais dont la proximité avec l’avenue Louise attire la bourgeoisie.
En 1903-1904, la parcelle mitoyenne du 27 rue Américaine est construite pour M. Hilst par l’architecte Jules Brunfaut. Plutôt adepte de l’éclectisme que de l’Art nouveau, Brunfaut propose une façade évoquant le style de la ville de Sienne au Moyen-Âge avec ses bandeaux de pierre brune griffée alternant avec la pierre d’Euville. Brunfaut n’est cependant pas inconnu des amateurs d’Art nouveau car il est en effet l’auteur du bel hôtel Hannon, situé avenue de la Jonction et également propriété de la commune de Saint-Gilles depuis 1979. Artiste peintre et critique d’art, Hannon était ingénieur chez Solvay, le grand client-mécène de Victor Horta. Il fut quelques temps en poste en Lorraine (où se fabriquait la soude des Solvay) ce qui explique qu’une partie du mobilier de l’hôtel Hannon a été exécuté par Émile Gallé et Louis Majorelle. Cela illustre bien le microcosme de l’Art Nouveau ou les acteurs et les idées circulent par-delà les frontières.
En 1906, 1908 et 1911, Horta agrandit ses maisons vers le jardin, modifie les sous-sols et transforme le rez-de-chaussée de l’atelier en garage.
Après avoir passé la quasi-totalité de la Première Guerre mondiale en Angleterre et aux USA, Horta vend en 1919 ses deux immeubles pour s’établir sur l’avenue Louise à une adresse plus prestigieuse, en rapport avec l’évolution de son statut social. Il y édifie un immeuble plus conforme à la mode, mais aussi plus banal.
À l’instigation d’un petit groupe de fervents admirateurs de Horta, la commune de Saint-Gilles acquiert tout d’abord en 1961 la maison personnelle de Victor Horta. Cet acte volontaire est alors assez incongru dans un contexte de complète incompréhension de l’Art nouveau. Deux ans plus tard, la maison et l’atelier sont classés, mais ce n’est qu’en 1969 que peut ouvrir le musée Horta. C’est alors le premier musée au monde consacré, de la cave au grenier, à un architecte.
En 1971, la municipalité achète l’immeuble mitoyen, le n° 23, l’atelier d’Horta. Ce premier agrandissement du musée permet de refaire communiquer entre eux les deux bâtiments.
En 2007, grâce à Beliris, la structure de coopération entre l’état fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale destinée à promouvoir le rayonnement de Bruxelles, la commune de Saint-Gilles achète le n° 27 (1 250 000 €, plus 2 150 000 € pour les études et les travaux de restauration et de mise en usage muséal) et concrétise enfin l’extension tant attendue du musée Horta.
Pour d’autres informations, voir le site internet du musée Horta :
http://www.hortamuseum.be
C’est un compagnon de la première heure du Cercle Guimard qui s’en est allé le 26 mai dernier. Ancien fonctionnaire de l’Unesco, un hommage poignant lui était rendu par ses pairs le 5 juillet au siège de cette institution. A cette occasion, le Cercle Guimard a pu témoigner de sa générosité, de ses qualités humaines et de son engagement pour l’Art nouveau.
L’histoire avec Arthur commence, à Paris, un jour d’été, à la terrasse du Café Antoine, au 17 de la rue Jean de La Fontaine, voilà plus d’une dizaine d’années… le Cercle Guimard venait juste d’être formé. Ancien rédacteur en chef du Museum international Magazine (revue publiée par l’Unesco), coordinateur du « World Project on Art Nouveau Architecture » [1988-1991], il apporta immédiatement un souffle international lors des discussions du Cercle sur l’Art nouveau. Très tôt, il se proposa de mettre l’association en relation avec les différentes institutions européennes.
Né aux Etats-Unis, passionné par l’apprentissage des langues, ce polyglotte tourné vers l’autre, a épaulé le Cercle Guimard dans toutes ses démarches à étranger. En 2006, il participait au premier numéro du « journal du Cercle », publié pour accompagner l’exposition « Le Style Guimard. Album d’un collectionneur », présentée tout l’été à l’hôtel Mezzara. Il fut aussi le concepteur d’un rallye autour des œuvres d’Hector Guimard qu’il anima durant l’été 2007.
Arthur Gillette appréciait l’Art nouveau pour ce mélange de cultures locales et de concepts modernes favorisant l’éclosion d’une architecture protéiforme propre à chaque nation. La diversité ! L’idée de l’« Art dans tout » et « pour tous » le séduisait… Le Cercle partageait avec lui le constat du manque de reconnaissance du travail d’Hector Guimard ; déjà nous militions de concert pour la création du musée Guimard à Paris !
LE PROJET MEZZARA
J’ai personnellement découvert Arthur encore davantage, il y a un an…
Je lui faisais part du projet « fou » d’acquérir l’hôtel Mezzara. Le Cercle venait d’apprendre la prochaine mise en vente de cet hôtel signé par Hector Guimard… Le but était de doter Paris d’un lieu dédié à l’Art nouveau et ouvert au public. L’adhésion d’Arthur à ce rêve fut immédiate. Lorsque vous ne partez de rien, quel acte très appréciable que l’adhésion !
Avec efficacité, persévérance et initiative, Arthur prit en charge la communication du projet auprès de toutes les fondations et partit à la recherche de financement. Ce travail de fond a permis de faire connaître le projet Mezzara. Il a envoyé des centaines de mails, en français, en anglais, en espagnol… Je l’ai rencontré une nouvelle fois à la fin de 2015. Il m’attendait à la gare Montparnasse. Je découvrais alors sa grande faiblesse ; et pourtant, elle ne transparaissait pas le moins du monde dans nos échanges de mails…
Arthur Gillette nous a quitté avant le dénouement de cette aventure. Sa place parmi les artisans de ce projet reste éternellement acquise, très précieuse.
Au nom du Cercle, notre ami, je te remercie.
Bye-bye Arthur,
Nicolas H.
Chers adhérents et futurs adhérents,
Le bureau du Cercle Guimard tient à remercier nos adhérents fidèles depuis plusieurs années et aussi tous les nouveaux adhérents qui nous ont apporté leur soutien en grand nombre au cours de l’année 2016. En effet, à ce jour, nous avons dépassé les 160 adhérents avec une progression annuelle que nous n’avions jamais enregistrée auparavant.
Cette progression nous est d’un grand secours dans notre recherche du statut d’Association Reconnue d’Utilité Publique.
Pour confirmer cette dynamique et comme nous le faisions de manière officieuse les années précédentes,
les adhésions reçues à partir du 1er septembre 2016 donneront lieu à une adhésion prolongée sur l’année 2017.
Un grand merci et une bonne rentrée à toutes et à tous.
Notre rubrique « Nos recherches » vient de s’étoffer avec une étude sur le portfolio du Castel Béranger.
Cette étude initiale, présentée à l’Assemblée Générale Extraordinaire du Cercle Guimard du 4 juin 2016, sera complétée ultérieurement par une recherche plus poussée sur les nombreux « petits arrangements avec la vérité » que l’on peut trouver dans les planches de ce portfolio.
Vous pouvez recevoir les objets par colis ou vous déplacer au domicile de Frédéric Descouturelle, secrétaire de l'association.
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Vous pouvez réaliser un règlement unique comprenant l’achat et la cotisation.