Le Cercle Guimard propose une visite guidée dans le sud du quartier d’Auteuil (16ème arrondissement de Paris), samedi 25 juin 2016, à 15h.
Durée : environ 2 heures.
Attention : En raison des intempéries, la visite du 28 mai avait été annulée. Les participants de la visite du 28 mai ne sont pas obligés de s’inscrire à nouveau ; ils recevront un message de la guide.
Le circuit commencera avec la station du métropolitain Chardon-Lagache qui se trouve juste en face l’Hôtel Delfau. Il se poursuit avec l’Hôtel Roszé ; puis l’Hôtel Jassedé qui fait l’angle de la rue Chardon-Lagache et l’avenue de la Villa-de-la-Réunion ; les immeubles Jassedé ; l’Atelier Carpeaux ; enfin, au-delà du Boulevard Exelmans, l’École du Sacré-Cœur et le monument funéraire de Charles Deron Levent au cimetière d’Auteuil.
Toutes ces étapes seront commentées et pour la majorité d’entre elles des images anciennes et des plans seront montrés aux participants.
Cette étude initiale, présentée à l’Assemblée Générale Extraordinaire du Cercle Guimard du 4 juin 2016, sera complétée ultérieurement par une recherche plus poussée sur les nombreux « petits arrangements avec la vérité » que l’on peut trouver dans les planches de ce portfolio.
Le répertoire des fontes vient d’être mis à jour. Ce document PDF est téléchargeable dans la rubrique Nos recherches > Dossiers > Fontes – 1ère partie.
A propos du répertoire
Notre intention est de dresser à terme un catalogue le plus complet possible des fontes d’Hector Guimard et surtout d’en examiner les conditions de création, de diffusion et d’utilisation. Cette étude sera elle-même incluse au sein d’une réflexion plus vaste sur l’utilisation par Guimard des matériaux architecturaux.
Dans un premier temps, nous présentons les modèles de fontes produites par trois fonderies : Durenne, Le Val d’Osne et Bigot-Renaux.
Plutôt que de classer chronologiquement les fontes — ce qui pouvait souvent s’avérer délicat — nous avons en effet choisi de les présenter par fonderie, puis par chantier. Cette méthode présente l’avantage de regrouper d’importants ensembles.
Ainsi toutes les fontes conçues pour le Castel Béranger (1895-1898) ont été éditées par Durenne, à l’exception des chéneaux et des tuyaux de descente.
Toutes celles du Métropolitain (1900-1903) ont été confiées par Guimard et la CMP au Val d’Osne, là aussi à l’exception des chéneaux et des tuyaux de descente. Ces derniers éléments sont demandés à la troisième fonderie, Bigot-Renaux, dont il constituent la spécialité et à qui Guimard demandera encore d’autres modèles de chéneaux. À l’exception, peut-être, de quelques modèles reproduits sur le catalogue de Bigot-Renaux, toutes les fontes de ce premier répertoire ont un caractère exclusif, c’est à dire à l’usage des seules constructions de Guimard. Nous ajoutons à ce premier répertoire plusieurs fontes restées, à ce jour, de fondeur inconnu.