Nous avons le plaisir de vous annoncer que notre association Le Cercle Guimard a été reconnue d’intérêt général par l’Administration fiscale en juillet 2020, notamment en raison des actions du Cercle en faveur de la connaissance du patrimoine. Cette reconnaissance nous permet de délivrer des reçus fiscaux au profit de nos donateurs afin qu’ils bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu (art. 200 du CGI) ou d’impôt sur les sociétés (art. 238 du CGI).
Depuis 2016, nous avons entrepris une professionnalisation du Cercle Guimard afin de répondre aux défis de demain : création du Musée Guimard, développement du centre d’archives et de ressources, multiplication des collaborations et des projets scientifiques avec les institutions publiques et les acteurs privés du monde de la Culture, projet de colloque « Art nouveau et modernité » et renforcement de l’attractivité du Cercle pour ses adhérents (partage, visites privées…).
L’exposition Hector Guimard précurseur du design, organisée par le Cercle Guimard à l’hôtel Mezzara en 2017. Photo Arnaud Rodriguez.
A cette fin, le Cercle Guimard a :
Cabinet de travail de l’agence de Guimard au Castel Béranger, espace aujourd’hui loué par le Cercle Guimard. Carte postale n° 10 de la série Le Style Guimard. Coll. part.
Ce nouveau statut a induit une nouvelle politique tarifaire pour bien distinguer les dons des cotisations dont la nouvelle grille a été entérinée par l’assemblée générale de juillet dernier. Cette grille tarifaire sera applicable en 2021. Elle était inchangée depuis la création de l’association en 2003. Un tarif avantageux a été conservé pour les étudiants et les personnes aux faibles ressources. Vous trouverez toutes les contreparties auxquelles ces tarifs donnent droit sur la page Adhérer au Cercle Guimard.
Pour accompagner cette obtention du statut d’intérêt général, notre site internet va s’enrichir d’une nouvelle page « Dons & mécénat », destinée aux personnes physiques ou morales qui souhaitent apporter un soutien financier aux projets de l’association.
Dès à présent, les adhérents désireux de faire un don en plus de leur cotisation – et devenir ainsi membres bienfaiteurs – pourront l’indiquer dans le nouveau formulaire d’adhésion. Ils recevront un reçu fiscal avec leur reçu de cotisation.
Enfin ces modifications administratives mais nécessaires ne doivent pas obérer notre souhait de garder une proximité avec nos adhérents et de conserver l’esprit amical de l’association de nos débuts. Aussi nous nous efforçons, dans cette période de crise sanitaire, de répondre à toutes vos demandes par mail, attendant le plaisir de vous rencontrer à nouveau lors de nos manifestations.
Adhérer à l’association, c’est porter ensemble les projets que le Cercle Guimard défend.
Continuez à nous soutenir en 2021. L’avenir de l’Art nouveau sera florissant !
Assemblée Générale Ordinaire
1er juillet 2020 (18h – 19h)
En visio-conférence Zoom
Le Bureau étant réuni au Castel Béranger, Paris 16e
Procès-Verbal de l’A.G.O.
Ordre du jour
1- Approbation des comptes de l’exercice clos.
2- Détermination du montant de la cotisation annuelle.
3- Renouvellement des membres du Conseil d’administration.
4- Communication du rapport moral et d’activités du Président et communication sur les projets en cours.
5- Questions diverses.
Préparation de l’AG dans l’ancienne agence de Guimard au Castel Béranger
La vie de l’association continue pendant cette période particulière. Nos publications et nos travaux de recherche se poursuivent, nos démarches et notre travail sur le musée Guimard redoublent avec le déconfinement.
Chaque année, l’assemblée générale est un moment important de notre association. Si elle répond aux obligations légales, elle a toujours été organisée comme un moment de rencontre et de partage autour de notre passion commune pour l’Art nouveau et en particulier pour Hector Guimard. Bien évidemment depuis quelques années, elle est également devenue un temps pour vous rendre compte des avancées sur le projet de musée Guimard.
Cette année, les dispositions des ordonnances prises en application de la loi d’urgence COVID-19 nous le permettant, nous organisons cette assemblée générale en direct, par internet, le mercredi 1er juillet à 18h. Le lien de la réunion sera envoyé quelques jours auparavant aux adhérents 2020.
Si vous n’êtes pas à jour de cotisation, il est encore de temps de ré-adhérer pour l’année en cours et de participer à l’assemblée (voir plus bas).
Pour des raisons d’organisation, nos adhérents pourront voter en ligne avant l’assemblée, au plus tard le 30 juin, au moyen du formulaire accessible depuis leur espace adhérent. Les résultats du vote seront annoncés en séance.
À très bientôt, sur Internet !
Le bureau du Cercle Guimard
Votre numéro d’adhérent est mentionné sur la carte qui vous a été adressée lors de votre renouvellement de cotisation, envoyée par h.madoui@lecercleguimard.fr, le Trésorier en charge des adhésions.
Le formulaire d’adhésion 2020 est disponible ici. Si vous souhaitez régler par virement bancaire, merci de nous l’indiquer et nous vous enverrons le RIB de l’association.
Vous pouvez à tout moment demander la réinitialisation de votre mot de passe d’accès à l’espace adhérent en cliquant sur :
J’ai oublié mon mot de passe / je souhaite réinitialiser mon mot de passe.
Sur le site de La Tribune de l’Art, organe d’information spécialisé, dans un article du 24 avril, Bénédicte Bonnet Saint-Georges dresse un historique complet du projet de musée Guimard porté par Le Cercle Guimard et Fabien Choné. Au terme de ce récit, la journaliste questionne le Ministère de la Culture sur le potentiel muséal de l’hôtel Mezzara rappelant précisément la proposition du Cercle. Elle interroge également le Ministère de l’Action et des Comptes publics sur l’appel d’offre – toujours à venir – et ses critères de sélection.
Pour le Cercle et son projet, le soutien de La Tribune de l’Art est un signe fort. Cette enquête ne peut qu’encourager et conforter la communauté des passionnés qui voit dans l’hôtel Mezzara le futur étendard de l’Art nouveau français.
À lire absolument.
Vous pouvez d’ores et déjà adhérer au Cercle Guimard pour l’année 2020 ou renouveler votre cotisation.
Votre adhésion au Cercle Guimard est un soutien indispensable pour mener à bien nos actions de protection du patrimoine d’Hector Guimard, en particulier le projet lié à l’Hôtel Mezzara.
Il vous permet également d’être invité(e) à nos événements, en particulier l’Assemblée générale où nous présentons nos recherches… et peut-être les vôtres ?
Enfin, vous pouvez bénéficier de tarifs réduits sur certaines activités, telles nos visites guidées.
Le montant annuel de l’adhésion est de :
– Tarif simple : 20 euros par personne
– Tarif duo : 30 euros (2 personnes, même adresse mél ou postale)
– 10 euros pour les étudiants et demandeurs d’emploi (sur justificatif)
– 100 euros pour les membres bienfaiteurs.
Télécharger le bulletin d’adhésion 2020 (PDF)
Le paiement s’effectue par chèque à l’ordre de : Le Cercle Guimard
Adhésion à adresser au trésorier responsable des adhésions :
Hadge Madoui
Le Cercle Guimard
Castel Béranger
14, rue Jean de La Fontaine
75016 Paris
Un reçu de cotisation sera envoyé pour chaque adhésion.
Pour une ré-adhésion, un paiement par virement est possible.
Merci d’adresser un email à h.madoui@lecercleguimard.fr pour obtenir nos coordonnées bancaires et/ou signaler le paiement de votre cotisation.
Précisez en référence votre numéro d’adhérent.
Après avoir fait sa connaissance il y a deux ans lors d’une visite privée de l’hôtel Mezzara, c’est avec plaisir que nous avons retrouvé Nupur Tron à la galerie Aveline, place Beauvau à Paris, le 21 novembre en fin d’après-midi, pour la présentation de son livre consacré à la maison Frison de Victor Horta.
Après l’actualité passée sur notre site le 12 novembre, plusieurs adhérents du Cercle Guimard étaient également présents et ont pu profiter de la somptuosité de l’exposition L’Apothéose du génie présentée par la galerie et qui regroupe un ensemble exceptionnel de chefs-d’œuvre d’art décoratif qui ont figuré aux Expositions universelles[1].
Nupur Tron s’est passionnée pour l’Art nouveau lorsqu’elle a fait l’acquisition en 2017 de la maison Frison à Bruxelles. Depuis, elle a entrepris de compléter sa restauration et « de rétablir cette maison dans toute sa gloire ». Elle y habite d’ailleurs, ce qui en fait « la seule maison de Horta dans laquelle on vit aujourd’hui. » Pour soutenir son initiative, elle a créé la Fondation Frison Horta qui gère cette restauration et s’emploie à faire connaître et apprécier cette maison magnifique que nous projetons d’aller bientôt visiter.
Pour faire connaître ce lieu merveilleux et pour partager son engagement, elle vient de publier un livre consacré à la maison[2]. Écrit en anglais et en français, plus qu’un livre d’historien d’art, cet ouvrage est bien celui d’une enthousiaste et d’une personnalité passionnée par les arts.
[1] Cette très belle exposition est prolongée pendant quelques semaines.
[2] 128 pages, format 23 x17 cm, 30 €, éditions Sterck & Vreese, 2019, ISNB 978 90 5615 5438.
Jean-Pierre Lyonnet est décédé le mercredi 25 septembre 2019. Le fondateur et président du Cercle Guimard avait 67 ans. Affaibli, Jean-Pierre Lyonnet passait le plus clair de son temps dans son impressionnante bibliothèque. Là, il poursuivait son activité d’illustrateur, que doublait un opiniâtre travail de recherches archéologiques sur l’architecture.
Signature des nouveaux statuts de la Route Européenne de l’Art nouveau, deuxième séance plénière, Barcelone, février 2007.
Érudit et curieux, enjoué et enthousiaste, dilettante et touche-à-tout, tel était Jean-Pierre Lyonnet. Autant de traits de caractère relevés chez Hector Guimard, l’architecte Art nouveau qui le passionnait. À cela, il convient de pointer un même farouche esprit d’indépendance, une propension identique à croire en son propre talent et une forme de snobisme parfaitement assumée. Guimard-Lyonnet : les deux hommes étaient faits pour s’entendre.
L’histoire démarre au début des années 1970. A l’issue d’un parcours scolaire plutôt court, Jean-Pierre Lyonnet quitte Sotteville-les-Rouen (Seine Maritime) pour se rendre à Paris. Il a une idée en tête : partir à la découverte des traces d’Hector Guimard, architecte qu’il vient de découvrir et qui le fascine. On le sait : à cette époque, l’Art nouveau est véritablement tombé aux oubliettes, il est remisé au placard, n’existant plus que par son côté kitsch et décoratif. Seule l’École de Nancy est mise en valeur dans un musée ouvert en 1964 dans sa ville de naissance. En ce qui concerne Hector Guimard, la quête s’annonce ardue et s’apparente même à une (re)découverte. L’architecte a laissé peu de traces : une partie importante des archives de son agence a disparu, en 1942, alors que le couple Guimard a quitté l’avenue Mozart pour émigrer aux Etats-Unis. Et bien d’autres documents ont été dispersés au cours d’une carrière aussi mouvementée que mal connue. Enfin, comme en écho au fameux : « Guimard ? Connais pas… », lancé par le ministre André Malraux, l’heure est alors à la démolition : hôtel Nozal (1957), pavillon de la station de métro Bastille (1957-1962), Castel Henriette (1969)… Il devient urgent d’intensifier la recherche, de lancer une véritable archéologie architecturale pour récoler l’œuvre de l’architecte d’art. Bibliothèques, archives, ouvrages, revues… le travail commence, il va durer plus de deux décennies. Bien évidemment, cette recherche ne concerne pas que Jean-Pierre Lyonnet : à ses côtés d’autres « Hectorologues » (en référence au court-métrage signé Blondel-Plantin) sont en campagne. C’est un groupe : historien, conservateur, galeriste, chercheur, collectionneur, amateur… et, pourtant, chacun reste et se tient dans son pré carré. Si tout le monde se connaît, peu de contacts existent, un partage des découvertes ou des avancées est lui encore moins envisageable. L’histoire poursuit son chemin suivant un calendrier émaillé d’événements marquants : ainsi la découverte d’une partie des archives que Hector Guimard avait déposés à l’orangerie du Parc de Saint-Cloud, grâce au duo Blondel-Plantin ; l’exposition du musée d’Orsay, en 1992, la première consacrée à l’architecte Art nouveau en France – New York avait devancé Paris en 1970…
Préparation de l’exposition Hector Guimard, album d’un collectionneur, printemps 2006.
Faut-il y voir un effet de la célébration du centenaire du métro ? A l’approche de l’an 2000, l’Art nouveau bénéficie d’un regain d’intérêt et particulièrement Hector Guimard : trois ouvrages voient le jour en 2003. Le premier est consacré à la participation de l’architecte à la construction du métropolitain parisien ; le second, une véritable monographie — toujours inexistante à l’époque — ; enfin, le troisième, orchestré par Jean-Pierre Lyonnet (cosigné Bruno Dupont, assorti de rares photographies de Laurent Sully Jaulmes, éd. Alternatives) dresse l’inventaire des édifices construits par l’architecte et désormais démolis. Il est sobrement (tristement ?) titré Guimard perdu. L’ouvrage est préfacé par Roger-Henri Guerrand. La collaboration de l’un des premiers et des plus ardents défenseurs de l’Art nouveau, universitaire et historien, ouvrait l’espace. Et le pari de rassembler ceux qui bataillaient pour la connaissance et la résurgence de l’œuvre d’Hector Guimard apparaît comme possible. L’idée du Cercle Guimard a germé, l’association voit le jour en 2003. Avec pour président d’honneur : Roger-Henri Guerrand.
Cri de joie face au succès de la première exposition du Cercle Guimard, Hector Guimard, album d’un collectionneur, été 2006.
La carrière de Jean-Pierre Lyonnet ne se résume pas à Hector Guimard. Très actif à Deauville lors de la création du Festival du film américain, il a lui-même réalisé un film (avec Richard Bohringer) au début des années 1980, mais dont la sortie fut toutefois empêchée. Il a longtemps mené son travail d’illustrateur, tant pour la presse (Globe, L’Express, Grands Reportages…) que pour le monde culturel (affiches de spectacles, de théâtre ou de festivals ; pochettes de disques : Paolo Conte, Le Chant du Monde…, principalement via le studio de Crapule ! Productions) ; et aussi pour le milieu automobile (Rétromobile), l’une de ses autres passions. Côté architecture, il fut très tôt un fervent adepte du Mouvement moderne (ou Style International), traquant au delà des grands noms (Le Corbusier pour lequel il a signé Les Heures Claires, un portfolio consacré à la villa Savoye au début des années 1980 ou Rob Mallet-Stevens) les architectes moins célèbres mais toujours talentueux. Inlassable rat de bibliothèque et grand collectionneur de revues spécialisées souvent rares, Jean-Pierre Lyonnet savait repérer pour les exhumer les nombreuses pépites qui s’y trouvaient enfouies, s’attachant alors à les (re)dessiner. En 1997, il signait l’ouvrage Villas Modernes – Banlieue Ouest 1900-1939 (avec la journaliste Christine Desmoulins, éd. Alternatives). En 2005, la rencontre avec Yvon Poullain, mécène et restaurateur de l’atelier de Louis Barillet, square Vergennes, Paris XVe, il prend les commandes de Robert Mallet-Stevens, ouvrage collectif consacré à cet architecte pour lequel il avait célébré à l’aide d’un portfolio la rue portant son nom dans le XVIe arrondissement. Un nouveau portfolio sera réalisé pour la restauration et l’inauguration de la Villa Cavrois, à Croix, en 2015. Enfin, grand flâneur et fin connaisseur de Paris, il est parti à la recherche des barrières de Paris, érigées peu avant la Révolution par Claude-Nicolas Ledoux et dont il compila les élévations de façade dans son dernier ouvrage, Les Propylées de Paris – 1785-1788 (éd. Honoré Clair, 2015).
Visite privée de l’hôtel Mezzara de Barbra Streisand, mai 2009.
Contraint de se ménager depuis plusieurs années, Jean-Pierre Lyonnet réservait sa présence aux sorties qu’il jugeait indispensables. Ancien et toujours gourmand de sauteries et de réjouissances, le président du Cercle Guimard savait être présent lors des inaugurations, des vernissages et de toutes formes de rencontres festives. Et si son absence fut souvent regrettée lors des dernières assemblées de l’association, il tenait toutefois à apporter son soutien total aux actions entreprises par le bureau, portant en premier lieu un regard enthousiaste sur le projet d’un musée installé à l’hôtel Mezzara. Là où, en 2003, fut organisée la signature de l’ouvrage Guimard perdu.
Bruno Dupont , Vice-président
Le monument aux morts du Lycée Michelet de Vanves, première découverte du Cercle Guimard, 2004.
Chers adhérentes et adhérents, chers visiteurs de notre site,
Nous rappelons à toutes celles et ceux qui n’auraient pas encore renouvelé leur adhésion qu’il est temps de le faire. Vous trouverez le formulaire adéquat sur la page d’accueil de notre site.
Alors que la date d’achat de l’hôtel Mezzara se rapproche, le Cercle Guimard a besoin de compter le plus grand nombre possible d’adhérents pour crédibiliser et soutenir le projet culturel et muséal que nous présentons avec notre investisseur.
Recevez, toutes et tous, nos plus amicales salutations.
Le bureau du Cercle Guimard
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